Violences sur les stades : "Maintenant, c’est fini (…). Que les terrains de football ne deviennent pas des champs de bataille" (Colonel Yark)

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Publié le jeudi 3 octobre 2013 | Savoir News

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Yark Damehane, ministre de la sécurité et de la protection civile.

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Activités gouvernementales 2013

Des violences ont été enregistrées ces derniers jours sur des stades de football, occasionnant des blessés et des dégâts.

La 20è journée de championnat a enregistré des violences sur le stade de Tchamba (environ 374 km au nord de Lomé) lors du match Koroki vs Gbikinti.

Des supporters du club local s’en sont pris aux joueurs, dirigeants, supporters du club visiteur et aux forces de l’ordre avec parfois des objets contondants. Certains étaient repartis sur des civières parce que copieusement lynchés pendant que véhicules et équipements ont été saccagés.

La Commission de Discipline de la Fédération Togolaise de Football (FTF) a suspendu le stade Tchamba "jusqu’à la fin du championnat national de première division en cours" et infligé de lourdes amendes au club de Koroki.

Le week-end dernier, les démons de la violence étaient encore au rendez-vous au stade de Notsè (environ 95 km au nord de Lomé) lors du match Anges Vs Gomido.

La rencontre avait été suspendue à la 76è minute, des supporters ayant envahi l’aire de jeu, alors que la formation locale (Anges de Notsè) menait au score (1-0).

Des heurts ont été également enregistrés entre supporters occasionnant des blessés.

"Maintenant, c’est fini. Que les terrains de football ne deviennent pas des champs de bataille", a tapé du poing sur la table le ministre de la sécurité ce mardi lors d’une rencontre avec les responsables de la FTF et des clubs de football de D1 et D2. La ministre des sports était également présente.

"On peut faire quelque chose, malgré l’état de nos stades. C’est une question de volonté. On n’est pas responsable pour rien. Vous connaissez les fauteurs de troubles. Parfois ce sont les responsables de clubs qui les incitent", a souligné le Colonel Yark Damehame (Photo).

"Aujourd’hui, c’est fini. Les gens ne doivent pas aller au stade et revenir à la maison avec la tête ensanglantée ou le menton fracturé. Ça ne peut plus continuer", a-t-il martelé.

Ce dernier a invité les responsables des clubs à "jouer leur partition à fonds" ; affirmant qu’il s’agit d’une question de "bonne volonté".

Au total sept personnes ont été arrêtées et gardées à la prison civile de Sokodé (environ 336 km au nord de Lomé) lors des violences survenues sur le terrain de Tchamba.

Edem Etonam EKUE

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