La rencontre d'automne entre les ministres des Finances de la Zone franc (RMZF) se tient jeudi à Paris. Lors de la précédente reunion au mois d’avril à Dakar, les ministres avaient approuvé une feuille de route pour rechercher des pistes d’intégration régionale dans différents domaines. Celui des infrastructures régionales fera l’objet des discussions. Autre problématique, l’amélioration de la gestion des participations publiques des États.
Les participants échangeront sur la situation économique des pays africains membres de la Zone franc et de la Zone euro. La croissance a nettement rebondi dans la Zone UEMOA passant de 0,8% en 2011 à 6% en 2012, notamment sous l’effet de la forte reprise en Côte d’Ivoire, des résultats du secteur minier et de la bonne récolte agricole.
La dynamique de croissance s’est poursuivie dans la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) avec un taux de 5,6%, contre 4,6% en 2011, tirée par la vigueur du secteur non pétrolier. La croissance s’est améliorée également aux Comores, pour atteindre 3%, contre 2,6% en 2011, en raison de la forte activité du secteur des BTP et d’une bonne campagne agricole.
Les perspectives semblent favorables pour l’année 2013, avec une accélération de la croissance dans l’ensemble de la Zone franc et la poursuite de la consolidation budgétaire des Etats.
Cependant, la cherté de l'euros constitue un frein aux exportations africaines.
La Zone franc compte 16 Etats membres, les 8 Étatpays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo, les 6 pays de la Communauté économique et monétaire des États de l'Afrique centrale (CEMAC) : Cameroun, République centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, l’Union des Comores et la France.