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Lutte contre le Blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : Le Togo adopte de nouvelles stratégies de lutte
Publié le vendredi 4 octobre 2013  |  icilome


© Autre presse
La Cellule Nationale de Traitement de l’Information Financière (CENTIF)


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Togo - Le blanchiment de capitaux et le financement de terrorisme sont une réalité au Togo. Les autorités togolaises comptent redynamiser la lutte contre ses phénomènes en adoptant de nouvelles stratégies. La Cellule Nationale de Traitement de l’Information Financière (CENTIF) et le Comité interministériel de suivi des activités de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme tiennent ce jeudi à Lomé une session sur la problématique au Togo et ses infractions sous-jacentes. Le trafic de drogue, le vol, l’assassinat, le trafic de personnes, d’organes humains, le trafic d’enfant, etc. sont les infractions sous-jacentes clairement identifiées au Togo et dans la sous-région.
La session de ce jeudi s’inscrit plan d’action suite au rapport de la situation du blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme au Togo. Le rapport en question indique clairement que le phénomène existe bien au Togo tout comme dans d’autres pays et ses auteurs adoptent plusieurs tactiques pour se déjouer des structures sécuritaires.
Avocats, les notaires, les commissaires priseurs, les assurances policiers, gendarmes, militaires, vendeurs d’objet d’art, agents de voyage et échangeurs manuels de monnaie et établissements financiers participent à la rencontre qui leur permettra de s’approprier les instruments juridiques sur le plan mondial, régional et national et étudier les techniques que les criminels utilisent pour blanchir de l’argent pour rendre la lutte plus efficace au Togo. Le but est de définir de nouvelles stratégies de lutte.

« Aujourd’hui au Togo, nous voyons par exemple des immeubles qui sortent du sol comme des champignons et certains citoyens qui sont immensément riches. Parmi eux certains gagnent honnêtement et d’autres sont impliqués dans des délits que la loi réprime. Avec la mise en place de la CENTIF, il y a des cas qui ont été traités et qui ont été transmis à la justice. Notre objectif est d’impliquer tous les acteurs qui peuvent constituer des ouvreurs de portes. », a expliqué Me Koko Dzoka, le Rapport adjoint de la Commission interministérielle.

Le Togo dispose d’un arsenal juridique de lutte à savoir la loi sur le blanchiment de capitaux voté en 2007 qui prévoit des peines carcérales allant de 3 à 7 ans et la loi sur le financement du terrorisme. Au-delà de ces lois, le Togo fonde également sa lutte sur les 40 recommandations du Groupe d’Action Financière contre le Blanchiment d’Argent et le financement du terrorisme (GAFI) et sur les recommandations du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent qui comprend les pays de l’Afrique de l’Ouest (GIABA).

Le site Internet du GIABA est accessible sur le lien suivant : http://giaba.org/

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