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Mouvement de débrayage des ouvriers du chantier de la voie du Grand contournement : Les grévistes réclament la tête de Mme Bamazi
Publié le samedi 5 octobre 2013  |  Telegramme228


© Autre presse
Mouvement de débrayage des ouvriers du chantier de la voie du Grand contournement


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Togo - Munis de pancartes sur lesquelles on pouvait lire, entre autres, « Bamazi démission », et scandant des slogans hostiles à leurs supérieurs, ces ouvriers du chantier de la voie du Grand contournement de Lomé ont manifesté ce vendredi devant le siège de la structure qui les emploie. Il s’agit du Cabinet GRH Consult qui les a mis à la disposition de la Société chinoise des travaux de ponts et chaussées (SNCTPC), société exécutrice du contrat de construction de la voie du Grand contournement de Lomé.
Ces ouvriers qui ont fait secoué un tant soi peu le chantier, réclament par leur mouvement la démission de la GRH (Gestionnaire des Ressources Humaines), Mme Dihesa Bamazi, qu’ils accusent de ne pas exécuter convenablement le contrat qui les lie à la société en charge des travaux. Ils s’attaquent également à la nouvelle forme de contrat et dans une moindre mesure au contenu.

« Nous ne voulons plus de Mme Bamazi ; s’il y a à négocier, c’est avec les Chinois directement, pas avec Mme Bamazi. C’est de l’esclavage moderne ici. Cette dame là, nous exploite ici. Il nous été dit que nous sommes déclarés à la CNSS et nous avons un carnet dans ce sens. Mais, nous sommes allés tout dernièrement à la CNSS avec l’assistant des Chinois ou leur interprète, nous n’avons rien trouvé sur nos comptes. Et puis, nos noms ne sont même pas enregistrés dans les registres de la Caisse », a confié certains manifestants.

Outre cette question de déclaration à la CNSS, les autres points qui mettent en courroux les ouvriers sont bien ceux de la durée des contrats et des licenciements. « Au début, le contrat était de 6 mois renouvelables, si possible. Mais pour des raisons que nous ignorons, la durée a été ramenée à 1 mois difficilement renouvelable », a fustigé un ouvrier gréviste. A sa suite c’est un autre collègue qui n’est pas du tout d’accord avec la stratégie qui consiste à décider avant chaque fin de mois, d’un licenciement sans préavis sans motif valable. Ceci, alors qu’au même moment l’on procède à des recrutements pour faire évoluer le chantier.

En tout cas, pour les ouvriers qui sont prêts à se faire entendre par tous les moyens possibles, les doléances ne s’arrêtent pas à ces seuls points énumérés plus haut.

On retient également en parcourant un document qu’ils ont fourni au reporter de Telegramme228, une « révision de la grille salariale vue à la hausse à 100 % », une « révision de la durée du contrat (six mois voire jusqu’à la fin du projet) », la « révision du taux horaire des dimanches et jours fériés », le versement d’ « une prime de déplacement et de risques », la considération du « statut d’ancienneté », « une prime de travail », « la domiciliation des salaires dans une banque ou institution financière », le versement de « droit à la fin du projet », la « réparation du parking aux engins des ouvriers »… et la « vérification des comptes de la CNSS ».

En tout cas, jusqu’à ce que le reporter de Telegramme228 ne quitte les lieux, aucune trace de Mme Bamazi n’a été trouvée si ce n’est un de ses envoyés venu calmer les ardeurs des manifestants.

Les responsables du Cabinet GRH Consult et de la SNCTPC ont donc l’obligation de trouver très rapidement une solution à cette crise pour éviter au chantier de tourner au ralenti.

M.G, Lomé

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