L’ex-député de l’Union de Force de Changement (UFC), Nicodème HABIA confirme la division qui règne au sein de leur formation politique.Le fils de l’Avé qui a été battu aux dernières élections législatives, prend sa position contrastante de la nouvelle politique de son mentor, Gilchrist Olympio. Le 3ème vice-président de l’UFC a déclaré sur Victoire Fm ce vendredi qu’il est aussi d’accord avec ceux qui ne veulent pas que l’UFC soit au gouvernement. Dans ses déclarations, Nicodème HABIA, le 3ème vice-président de l’UFC, affirme qu’il n’y a pas toujours la sérénité au sein de l’UFC qui partage la gestion du pouvoir avec l’Union pour la République (UNIR) depuis 2010. « Je ne vais pas tromper la population togolaise, la sérénité n’est pas encore revenue au sein de notre parti parce qu’il y a quelques membres qui disent qu’ils ne sont pas d’accord avec l’entrée au gouvernement, et il y a un autre groupe qui est pour. Donc, honnêtement là où nous sommes aujourd’hui, la sérénité n’est pas encore revenue au sein du parti », a-t-il décrié.Ainsi, il tourne le dos au groupe d’Eliot Ohin, André Johnson et B. Diabacté qui prend part à l’actuel gouvernement. « Je suis aussi d’accord avec ceux qui ne sont pas d’accord que les gens soient au gouvernement parce qu’on a été à une élection ; on a été sanctionné par le peuple qui n’est pas d’accord avec nous qu’on soit au gouvernement ; ce peuple veut de l’alternance dans ce pays. Donc, il faut quand même respecter la volonté du peuple », a-t-il déclaré.Ce qui contraste la nouvelle vision du parti Jaune et son Président qui reste dans sa logique d’une politique de cogestion. Du coup, il s’affirme être prêt pour le choix de l’opposition radicale afin d’opérer l’alternance en 2015.« Qu’est ce que nous voulons dans ce pays ? C’est l’alternance ; même si c’est un mouton qu’on a pris pour être devant l’opposition pour qu’il y ait l’alternance en 2015, il faut que tout le monde soit avec ce mouton ; ce qui est important pour moi, c’est l’alternance ou rien », a martelé l’ancien député. Les observateurs se demandent déjà si ce groupe de frondeurs va rejoindre l’ANC de Jean-Pierre Fabre ou créer leur propre formation politique ?