Reçu ce mercredi matin par nos confrères de radio Victoire Fm, le président national de l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement), Jean-Pierre Fabre est revenu sur plusieurs points de l’actualité politique au Togo. De la situation qui a conduit à la création de son parti jusqu’à la célébration des trois ans d’existence de ce dernier en passant par les législatives du 25 juillet dernier et ses suites au sein du CST (Collectif Sauvons le Togo), tous les points ont été abordés.
Parlant des résultats des élections législatives du 25 juillet dernier, il a laissé entendre qu’« il est un éternel insatisfait ». Mais sur un plan global et vu le contexte dans lequel le scrutin a eu lieu, Jean-Pierre Fabre trouve que les résultats proclamés par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), « sont globalement positifs pour l’opposition. Ce n’est pas être la première force de l’opposition qui est fondamentale. C’est le peuple qui nous l’a imposé ». En tout cas, le patron du parti au symbole de la bougie allumée et des mains en chaines brisées, a fait comprendre que « le titre de leader de l’opposition n’est pas un titre permanent ». Ce qui fait donc de ce titre, « une grande responsabilité conférée par le peuple » et qu’il faut assumer.
Abordant le sujet des divergences de vue au sein du CST suite aux législatives, l’ancien Secrétaire général de l’UFC (Union des Forces de Changement), croit voir « une exagération dans tout ça ». Car, d’après lui, « toutes les structures connaissent des problèmes », mais « ce n’est pas sur les médias qu’il faut aller les étaler ». Il dit ne rien comprendre de cette affaire. Contrairement à d’autres qui voient des tiraillements entre lui et le président de OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire), un autre parti membre du CST, Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, il assure avoir « une relation normale » avec ce dernier.
Jean-Pierre Fabre a demandé à chaque parti membre du CST et aux forces de l’opposition de faire le nettoyage en leur sein « pour permettre à l’opposition de prendre son envol » avant les échéances qui arrivent. Cette étape est importante dans la mesure où, à l’ANC la conviction est que l’opposition doit se rendre homogène pour triompher du pouvoir en place.
Et pour finir, le parti le plus représenté à la nouvelle Assemblée nationale a réitéré sa profession de foi en l’opposition togolaise et à « tout faire pour que la démocratie marche dans ce pays ».
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