CONFERENCE DE PRESSE
(relative à la présentation du programme de société du MCD)
Aujourd’hui, nombre de pays en Afrique peuvent se féliciter des changements profonds et positifs qu’ils ont opérés dans la construction de la démocratie et de l’état de droit. Cependant le Togo, notre pays peine à trouver le chemin du respect des valeurs humaines, de l’instauration de la justice, de la paix et la recherche du mieux-être individuel et collectif de ses citoyens.
Le pays pris en étau par une mauvaise gouvernance, une criminalité économique et les violations des droits de l’homme de tout genre par le régime en place d’une part et d’une partie de la classe politique de l’opposition d’autre part, peut soucieux des difficultés quotidiennes auxquels sont confrontés nos populations. Cette classe politique de l’opposition, au lieu d’aller à l’essentiel, celui de la recherche du bien être de nos populations, c’était livré à une guerre interne et de personnes, qui finalement la fragilisé au fur des années.
Il y a près de trois mois déjà, au lieu de se concerter sérieusement, les partis parlementaires se sont adonner à une guerre de cloché pour ne pas réaliser les réformes constitutionnels, qui apaiserait le climat politique déjà tendu. Le MCD fidèle a ses engagements et dans la volonté de voir afin se réaliser le vœux des togolais de vivre mieux, a lancé un appelle le 21 Février 2015 aux anciens de cette lutte à intervenir afin de ramener chaque acteur à la retenu et à un engagement sincère. C’est l’occasion de remercier ses personnalité de la lutte politique togolaise d’avoir accueillir favorablement notre appel, malgré sont caractère tardif. Nous gardons espoir qu’elles trouveront leur temps et d’inspiration pour aider l’ensemble de la classe politique à avancer sur la voie des réformes.
Pour ne citer que cela, une alternative s’impose. Celui d’un homme capable, sans adversité répondre aux attentes inassouvis depuis plus de cinquante ans. Le Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le développement (MCD), autour de son candidat Me Mouhamed TCHASSONA-TRAORE propose un projet audacieux de gouvernance, et capable de donner le mieux s’être aux citoyens togolais.
Le MCD appelle tous les filles et fils du Togo, à se mettre à l’œuvre pour l’instauration d’un pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple, afin de mettre fin à ce système inique de la pensée unique, responsable de tous les maux dont ils souffrent depuis un demi-siècle. Dans le souci d’assurer un meilleur devenir à la population togolaise, Me Mouhamed TCHASSONA-TRAORE prend 35 engagements ci-après et invite les togolais a voté massivement pour lui.
La politique intérieure : œuvrer pour la consolidation de la démocratie et la bonne gouvernance, à travers une politique responsable prenant en compte les réalités profondes du pays.
La réconciliation nationale : Mettre en place une Commission Nationale pour la Réconciliation chargé rendre effectif les recommandations issues de la CVJR
Les valeurs démocratiques : Faire respecter l’indépendance effective des trois pouvoirs : exécutif, législatif et Judiciaire, avec des mécanismes de contrôle et de contrepoids tout en travaillant à élever la conscience du citoyen par rapport à la chose publique, à la liberté individuelle et collective et à la transparence dans la gestion des deniers publics.
La réforme du cadre électoral : Le découpage actuel pour les élections législatives passées comporte de graves anomalies. C'est pourquoi nous prenons l'engagement de revoir, en se fondant sur le nouveau recensement général de la population togolaise (RGPH4), le découpage de manière à le rendre convenable sur la base de critères géo-démographiques afin de corriger l’inégalité dans la répartition des sièges entre les préfectures.
Réformes constitutionnelles : Limiter à une durée de 5 ans renouvelable une seule fois avec effet immédiat. Les Modalités de nomination (art 66) et Prérogatives (Art 77) du Premier Ministre conformes à la Constitution de 1992.
L’administration du territoire : un nouveau découpage de la carte administrative du pays sera défini autour des pôles économiques et passera de cinq à dix régions économiques.
La décentralisation : Organiser dans un délai très raisonnable les élections locales. Adopter un statut régissant la chefferie et les autorités religieuses traditionnelles ce qui permettra leur prise en compte étatique limitant ainsi les risques d’inféodation.
.La défense et la sécurité nationale : A compétence égale le recrutement, la nomination et la promotion des hommes de rang, des officiers supérieurs et les chefs de commandements se feront sur la base des équilibres régionaux et ethniques.
La poursuite du programme de modernisation de la justice : Organiser dans les meilleurs délais les Etats Généraux de la Justice avec tous les acteurs de la Justice afin de corriger toutes les pratiques constatées dans les modes de recrutement, de formation et de promotion dans la Justice afin de rendre en adéquation le statut de la magistrature avec le respect des équilibres régionaux et Ethniques sans préjudice du respect de l'égalité de tous devant la loi. Ces Etats Généraux pourront se pencher sur toutes les sources des lenteurs et lourdeurs constatées dans l'administration de la Justice et l'éradication de toutes les formes de Corruption dans l'appareil judiciaire.
Initiative de prévention contre l'intégrisme religieux: contribution du MCD : Un comité national de concertation et suivi des pratiques religieuses regroupant les responsables de toutes les religions :Le Togo en effet se caractérise jusqu’ici par la coexistence de plusieurs religions. A côté de la religion musulmane, nous avons les catholiques, les protestants et les religions traditionnelles. Dans les villes la proximité des mosquées avec certains temples, églises et lieu de culte VODOU, pourrait, dans leurs actions d’élargir le cercle de leurs fidèles et de de doter d’une sphère d’influence, être les sources de conflits et de menaces pour la paix et la cohésion nationale. C’est pourquoi, il est plus qu’urgent de mettre en place sous l’égide du ministère en charge des questions religieuses, cette structure.
La politique extérieure : Mettre en place une diplomatie économique et commerciale plus offensive. Les togolais de l’étranger :
Les finances publiques : Combattre la fraude fiscale et la contrebande.
L’agriculture : Promouvoir le financement du secteur agricole et rendre notamment le crédit agricole accessible aux agriculteurs à un taux d’intérêt presque nul.
L’élevage : Promouvoir l’élevage moderne.
L’énergie : Exploration et exploitation des énergies disponibles, avec une orientation significative vers les énergies renouvelable.
Les mines : La gestion concerté et durable des minerais avec les communautés directement concernées.
L’industrie et le commerce: Privilégier la transformation des produits agricoles afin de leur donner une plus-value et créer des emplois à travers les PMI /PME. Encourager les petites et moyennes industries par la mise en place d’un fond de secours pour les entreprises en difficultés.
Les transports : Développer les infrastructures routières dans tout le pays en créant une société des autoroutes du Togo, en mettant en place un partenariat public- privé.
Les postes et télécommunications : Mettre fin aux monopoles et promouvoir la concurrence dans le secteur de la téléphonie mobile en accordant deux nouvelles licences de ce secteur.
Le tourisme : Concevoir une stratégie réaliste de développement du tourisme en mettant l’accent sur l’aménagement et le réaménagement des sites touristiques.
L’artisanat : Encourager l’entreprenariat dans le secteur artisanal
L’environnement : Encourager l’usage du gaz domestique en remplacement de charbon de bois. Il s’agira d’exonérer les importations du gaz domestique afin de favoriser la constitution de la flore.
L’alphabétisation : La mise en place des structures d’alphabétisation afin de permettre à toutes les catégories sociales d’acquérir des connaissances de base en vue d’une adaptation efficace au développement national.
L’enseignement maternel et primaire : Rendre obligatoire l’enseignement maternel et primaire jusqu’à l’âge de 16 ans.
L’enseignement secondaire : Améliorer la qualité de l’enseignement à travers des formations solides des enseignants, d’un encadrement efficace aussi bien des enseignants que des apprenants. Les équipements didactiques et matériels seront disponibles dans tous les établissements pour de meilleurs rendements
L’enseignement supérieur et universitaire : Mettre sur pied une organisation qui prend en compte les conditions des enseignants, des étudiants et les besoins des infrastructures immobilières et mobilières.
L’enseignement privé : L’octroi des subventions aux établissements privés à travers la prise en charge des salaires d’un nombre d’enseignants et la formation professionnelle de tous les enseignants.
La santé publique : Doter ces structures des infrastructures sanitaires adéquates en vue d’améliorer la qualité des soins à administrer aux malades
Le logement : Des mesures audacieuses seront mise prise afin de contribuer à la construction accélérer de 100 000 logements sociaux sur une échelle de 5 ans. Une politique de logement liée à l’encadrement des prix de l’immobilier sera mise en place.