Togo - Ça y est. Le gouvernement a trouvé la réponse en ce qui concerne la motivation de la Synergie des travailleurs du Togo (STT) à lancer des grèves presque toutes les semaines.
Il s’agit, selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, pour la STT d’empêcher par tous les moyens la tenue du scrutin présidentielle du 15 avril prochain.
Le gouvernement ne compte pas croiser les bras et les laisser faire. Les autorités togolaises disent ne plus comprendre le refus de la synergie de retourner à la table de négociation (comité de suivi), qui exige une rencontre entre elle et le gouvernement sans les autres syndicats
« Le Comité continue de travailler avec les autres centrales, et cela, même depuis que la STT a claqué la porte. Nous disons qu’il faut des séances globales pour avoir des solutions pérennes. On n’exclut pas la possibilité de discuter avec la STT seule, mais il faut qu’elle accepte de venir d’abord à la table de négociation », a indiqué le ministre de la Fonction publique, Gourdigou Kolani.
Le gouvernement dit prévoir des mesures pour contrecarrer ces grèves qui, selon lui, n’ont aucun sens. En quoi faisant ? C’est la question que se posent nombre de Togolais. On attend jusqu’à la fin de la semaine pour voir la suite des événements.
Pour rappel, la STT a appelé les travailleurs à une grève sèche de 5 jours à partir de ce lundi.
Avec cette nouvelle accusation qui semble donner une coloration politique à la demande des travailleurs, on se demande si le gouvernement est sur le point de traiter les travailleurs comme ses opposants politiques ?