Togo - L’on annonce l’événement pour l’après-élection présidentielle d’avril prochain. Le dossier de cette fusion, à en croire nos sources, est bien avancé et on attend plus que quelques semaines pour lancer l’événement.
Cette décision intervient au moment où la société Togotelecom (société mère) traverse une crise financière « catastrophique ». Selon les informations, elle ne peut sortir seule de cette crise, et surtout faire face aux nouveaux défis du domaine.
On parle d’environ 300 milliards de dettes qu’a contractées Togotelecom ces dernières années. Ce qui amène Togocel à être réticent à cette fusion, puisque l’on craint que la société mère n’entraîne sa filiale dans sa chute, avec cette faramineuse dette.
L’autre raison de cette fusion, c'est la peur du troisième opérateur de téléphonie mobile dont l’installation sur le sol togolais est aussi imminente.
Cet opérateur qui, sur le plan mondial, est connu pour son efficacité, a dans sa valise la 4G (4e génération pour la téléphonie mobile), un très haut débit mobile. Alors que nos deux sociétés publiques ne sont qu’à la 3G. C’est ce qui susciterait des remues-ménages dans les deux sociétés de télécommunications publiques, Togotelecom et Togocel.
Cette fusion, selon nos sources, risquent d’emporter beaucoup d’employés de Togotélécom. Même ceux qui seront retenus verront leurs salaires réduits.
Rappelons qu’outre les deux sociétés de téléphonie publiques, il y a une société privée, Etisalat qui opère sous le label de Moov-Togo. Celle-ci aussi vient d’être cédé à Maroc Télécom.