Togo - L’Union européenne, partenaire technique et financier du Togo soutient le pays dans l’organisation du processus électoral en cours. Quand bien même, l’institution ne finance pas directement l’élection, elle accompagne le processus pour un scrutin transparent, pluraliste, inclusif, respectueux de la loi et apaisé.
Outre le dialogue avec les autorités et les différentes institutions guidant le processus électoral, l’accompagnement de l’Ue à l’élection présidentielle comprend des activités plus concrètes. Entre autre, une observation diplomatique qui sera faite le jour du scrutin.
Selon Nicolas Martinez Berlanga, il sera question de déployer des observateurs diplomatiques sur toute l’étendue du territoire, le jour du scrutin, en coordination avec d’autres partenaires. Ces derniers scruteront de près le déroulement du vote dans le but de renforcer la crédibilité du processus et prévenir de conflits.
Parallèlement, une mission d’expertise électorale composée de deux experts qualifiés sont sur place un mois avant et jusqu’à un mois après les élections. Aussi l’Union européenne soutient-elle, une observation de l’ensemble du processus électoral par une plateforme de la société civile réputée localement avec le déploiement de 1200 observateurs instruits
dans l’ensemble du pays, le jour du scrutin. Des mesures de transparences ont été ajoutées à un programme d’appui
budgétaire déjà existant. Ainsi deux (2) millions d’euros sont
déboursés par l’Ue, fin 2015 sur base de trois critères : publication minimum 20 jours à l’avance de la liste des bureaux de vote, publication de la liste des résultats par bureaux de vote, affichage des procès verbaux des résultats dans les bureaux de vote.
Des actions d’éducation civique et de sensibilisation par des
organisations de la société civile ; des formations adressées aux médias pour le traitement de l’information en période électorale ainsi qu’un appui au monitoring des médias ; une formation ciblée à la force de sécurisation des élections présidentielles, regroupant les effectifs de la gendarmerie et de la police font partis des actions également appuyées par l’Union Européenne.