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Juges, procureurs et enquêteurs de la CEDEAO s’arment contre la criminalité financière
Publié le lundi 23 mars 2015  |  icilome


© Autre presse par Primature du Sénégal/A. SECK
Réunion des ministres des Affaires féminines et du Genre de la CEDEAO
Dakar, le 16 Janvier 2015 - La réunion des ministres des Affaires féminines et du Genre de la CEDEAO s`est ouverte vendredi à Dakar. Prévue pour deux jours, cette rencontre porte sur le thème: "L’égalité des sexes et le développement durable". Elle a été présidé par le Premier ministre du Sénégal.


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Togo - Le GIABA en collaboration avec la BAD démarre une formation à Lomé à l'intention des Procureurs, des enquêteurs et des juges des pays membres de l'institution dans l'espace Cedeao.

"Nos procureurs et juges de même que les enquêteurs juniors et expérimentés spécialisés doivent être outillés pour éliminer les lacunes de nos systèmes judiciaires, pour empêcher les tactiques des criminels et les empêcher de prospérer dans leurs activités ou de jouir du produit de leurs crimes". C’est par cette invite que le Président de la cellule nationale de traitement des informations financières du Togo (Centif-Togo), a convié les participants à la formation de renforcement des capacités dont les travaux ont démarré ce lundi 23 mars à Lomé.

Cette formation, est une initiative du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) en collaboration avec la Banque africaine de développement (Bad). Venus du Cap, du Sénégal, de la Gambie, du Togo, du Nigéria, les participants, des juges, des enquêteurs et des procureurs recevront une multitude d’informations lors de cette formation à travers des thématiques que vont développer des experts en la matière.

La formation qui va s’achèvera le 26 mars prochain, permettra aux participants de se familiariser et d’échanger leurs expériences autour d’une dizaine de thématiques. Entre autres thématiques, on peut citer : « les poursuites judiciaires", "les lignes directrices de sentence contre les crimes économiques et financiers" etc.

Pour le directeur de la Centif-Togo, les crimes économiques et financiers qui sont de nos jours un fléau, ont atteint des proportions inquiétantes. Ce malgré les efforts réalisés par les Etats membres du GIABA, force est de constater que beaucoup d’efforts restent à faire dans chaque pays respectif dont les économies vulnérables constituent une cible privilégiée pour les blanchisseurs.

Parlant de l’approche de solution aux phénomènes liés aux crimes économiques et financiers, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane a, de son côté mis un accent sur la formation des acteurs impliqués qui reste la meilleure alternative.

"Le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ont un impact très négatif sur les économies de nos Etats et rament à contre-courant des efforts entrepris en faveur d’un développement harmonieux et durable", a pour sa part déclaré Yark Damehane.

Kofi Esaw, ministre togolais de la Justice, a estimé à l’ouverture de la formation que, "le plus efficace moyen de combat d’un phénomène criminel, commence par sa prise en compte par la loi".

Les objectifs de cet atelier sont entre autres, d’accroître les connaissances des participants dans les enquêtes, poursuites et jugements des affaires liées au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme (LBC/FT).

Les juges, les procureurs et agents de répression criminelle sont confrontés à de nombreux défis. Ces défis sont relatifs à l’inefficacité des cadres législatifs, à un faible niveau de partage des informations et à un manque de compétences et de ressources appropriées. En Afrique de l’Ouest, il est assez difficile de geler, saisir, confisquer ou recouvrer les produits de crimes. A cela s’ajoute la lenteur d’exécution des demandes d’entraide judiciaire et le faible taux de condamnations des infractions de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (BC/FT).

Les normes internationales contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (BC/FT) exigent que les pays fournissent aux autorités compétentes des ressources financières, humaines et techniques adéquates pour qu’elles s’acquittent efficacement de leurs fonctions dans la LBC/FT.

Compte tenu de leur rôle crucial, il est essentiel que les Etats membres de la CEDEAO disposent des systèmes judiciaires efficaces, des magistrats et enquêteurs ayant des compétences et connaissances nécessaires pour rendre des décisions rapides et concluantes. Le rôle primordial des agents de répression et la complexité des enquêtes sur les crimes économiques et financiers suggèrent que ces acteurs doivent avoir une expertise spécifique dans le domaine du renseignement et de l’enquête afin d’établir des dossiers de poursuite appropriés.

Le GIABA, dans ces efforts pour relever les défis susmentionnés, organise des programmes de renforcement de capacités des parties prenantes concernées par la LBC/FT afin de leur permettre de répondre efficacement à la problématique posée par ces fléaux dans la sous-région.

L.A Y

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