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Coup foudroyant de l’UFC à l’ANC: Le Mémorandum de la tempête du désert (Acte II)/"JPF ou le fossoyeur de l’alternance démocratique au Togo"
Publié le mercredi 25 mars 2015  |  Horizon news


© aLome.com par Parfait
Jean Pierre Fabre après sa rencontre avec le Président de la République
parle á la presse.


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Un mémorandum de l’Union des Forces de Changement (UFC)sorti ce lundi à quelques jours de l’ouverture de la campagne présidentielle vient d’épingler profondément le parti l’Alliance Nationale pour le Changement dont le président est candidat à l’élection présidentielle du 15 avril prochain. Des révélations qui risquent de faire mal et démobiliser l'électorat du chef de file de l’opposition Jean Pierre Fabre et compagnons autrefois les personnes ressources du parti UFC. « L’UFC s’en voudrait de ne pas révéler la nature profonde de l’ANC et de ses responsables. Le silence face au rendez-vous crucial du prochain scrutin présidentiel, serait un crime contre le peuple qui a besoin de savoir, d’être éclairé sur le choix utile à son intérêt. C’est la raison d’être de toutes les révélations de ce mémorandum, qui seront suivies d’autres », révèle le mémorandum dont voici le Tome II.




I.2 Historique et déroulement des multiples négociations ayant abouti à l’accord historique UFC-RPT-UNIR

Arbitrairement exclu de la compétition électorale en juin 2003, le Président National de l'UFC prendra alors son bâton de pèlerin pour plaider la cause du Togo devant les institutions européennes et onusiennes afin de faire renouer les fils du dialogue rompus au Togo, car les sanctions ont été maintenues au lendemain de ces élections et les populations durement éprouvées par cette situation d'embargo économique et politique. Ainsi, en juillet 2003, devant le Parlement européen, le président de l'UFC plaide pour une solution pacifique de la longue crise politique que traverse le Togo par l’organisation d’un dialogue politique efficace au terme duquel une transition politique serait organisée et des garanties offertes au président Eyadéma. Ces propositions vont alors aboutir à des consultations entre le gouvernement togolais et l'Union Européenne dans le cadre de l'article 96 de l'accord de Cotonou. Au terme de ces consultations, le Togo prendra 22 engagements en vue de réduire le déficit de démocratie et d'instaurer un véritable état de droit.

C'est également en août 2005 qu’ont débuté les négociations entre l’UFC et le RPT sous la houlette de la communauté Sant´Egidio près de Rome, avec la participation active de tout le staff de l'UFC, dont en particulier JPF, Patrick Lawson, Georges Lawson, et Éric Armerding. Ces négociations ont connu plusieurs rencontres préparatoires, notamment le 28 juillet 2004, le 21 juillet 2005, le 10 novembre 2005 (voir les pièces à conviction en annexe). C'est dans ce contexte que le Président Gnassingbé Eyadéma meurt. En pleine crise politique, les partis politiques sont en quête d’un modus vivendi pour renouer les fils du dialogue et aboutir à un consensus sur le cadre électoral et toutes les réformes institutionnelles et constitutionnelles nécessaires en vue de l'organisation des futurs scrutins au Togo.

Outre ces discussions bilatérales UFC-RPT sous la houlette de la communauté de Sant’ Egidio, des rencontres bilatérales directes ont eu lieu entre les deux partis. Ainsi, le 6 juin 2006 a eu lieu au domicile parisien du président de l'UFC une rencontre bilatérale directe dont Jeune Afrique a rendu compte dans son édition du 17 juillet 2006. Du côté de l'UFC, les chefs de délégation ont été Patrick Lawson et Éric Armerding. Quelques semaines plus tard, une nouvelle rencontre est organisée à Accra à laquelle a participé JPF (voir en annexe la pièce à conviction de l’article cité de Jeune Afrique).

Au terme de ces dernières discussions, un accord de partage de pouvoir a été conclu entre les deux principaux partis togolais, préfigurant déjà l'accord historique UFC - RPT, et selon lequel le poste de premier ministre revenait pour la première fois dans l'histoire du Togo à l'UFC en la personne de Patrick Lawson.

Outre ces discussions à Paris et à Accra, des rencontres bilatérales ont eu lieu à Lomé et ont donné lieu à des relevés de conclusions et des échanges de correspondance, comme la lettre très instructive du Président National de l’UFC au Président du Togo en date du 27 novembre 2007, qui jouit encore d’une actualité brûlante (voir en annexe). C’est aussi le cas du rapport rédigé par Patrick Lawson sur la rencontre du 22 novembre 2007 entre l’UFC et le RPT, révélant les ambitions ministérielles aux lendemains des élections législatives du 14 octobre 2007 de plusieurs dirigeants actuels de l’ANC qui font partie aujourd’hui des plus virulents détracteurs de la participation de l’UFC ou de l’opposition togolaise au gouvernement togolais (voir en annexe). L'objet principal de ces négociations est de résoudre des préoccupations partagées en vue d'un apaisement politique au Togo. Ces négociations visaient la mise en place d'un accord politique bilatéral permettant la poursuite des réformes constitutionnelles et institutionnelles et in fine à l'avancée démocratique du Togo.

Incontestablement, la chronologie et l'accumulation de ces faits prouvent que l'accord historique UFC-RPT est l'aboutissement d'un long processus de négociations, auxquelles ont activement pris part tous les cadres de l'UFC devenus aujourd'hui membres de l'ANC.

Ces derniers devenus détracteurs de cet accord historique du 26 mai 2010, présentent toutes ces démarches politiques comme une démarche personnelle du Président de l'UFC, nonobstant le fait que selon les statuts de l’UFC, une seule personne ne peut prendre une telle initiative qui engage la vie de tout le parti, voire de la nation. L'intoxication du peuple togolais sur cette base calomnieuse, sous la responsabilité ouvertement assumée des leaders de l'ANC, relève incontestablement du reniement d’engagements moraux et juridiques dûment consignés par écrit, du parjure, de la trahison, du coup d'état, de l’ingratitude et du parricide. Il s'agit indéniablement d'ambitions personnelles au moyen de la manipulation et du mensonge, d’usage abusif et immoral des moyens modernes de communication, de la fausse rumeur et de la désinformation, de la confusion entre l’opinion et la vérité, la sincérité et la vérité, la fausseté et la vérité.

C’est toutefois l’ironie du sort de constater que le coup bas orchestré contre le Président National de l'UFC sous la forme d’une rumeur qui n’a pourtant jamais été fondée de perception par ce dernier de l'argent du RPT pour le prix de la trahison de la lutte du peuple togolais, se retourne aujourd'hui contre ses propres instigateurs. En effet, en reconnaissant publiquement avoir reçu de la part du pouvoir RPT/UNIR, la somme de 240 millions de FCFA, le double selon des rumeurs, dans tous les cas sans commune mesure avec les indemnités de dédommagement de 27 millions de FCFA imposées au gouvernement togolais par un jugement de la cour de justice de la CEDEAO, et en ayant caché cela depuis le dialogue de juillet 2013 entre le gouvernement, le Collectif Sauvons le Togo (CST) et l’Arc-en-ciel, dont le communiqué final a mentionné sans détail «le règlement définitif de la question des 9 députés ANC». Les plus hauts dirigeants concernés de l’ANC entretiennent eux-mêmes auprès des militants de leur parti et des électeurs togolais les soupçons d’achat de conscience et de trahison de la lutte du peuple togolais pour l’alternance politique.

Quelque soient les soupçons et les anathèmes jetés par le passé ou aujourd’hui par les uns sur les autres, l’UFC estime que la réconciliation de la grande famille politique de l’opposition togolaise, que le Président National de l’UFC a appelée de ses vœux dans son message du Nouvel an 2014, est indispensable. Elle est l’un des préalables, à coté de l’alternance politique pacifique négociée comme en Afrique du Sud, à la réconciliation nationale durable comme en Afrique du Sud. « La paix des braves Togolais » du 26 mai 2010, veut y contribuer, mais une telle réconciliation doit se construire sur les fondations de la vérité et sur la dissipation des ténèbres, de fausses rumeurs, des soupçons et des malentendus par la lumière de la vérité.

II- LE PEUPLE TOGOLAIS PROCHAINE VICTIME ?

JPF et ses amis de l’ANC ont trahi une grande confiance, un grand combat au détriment du peuple Togolais.
La confiance, c’est d’abord celle du Président National, qui n’a pas écouté les militants de base, car il n’a pas considéré leurs mises en garde sur le fossoyeur de l’alternance démocratique pacifique ; le combat, c’est celui de l’alternance politique pacifique.

II.1 JPF ou le fossoyeur de l’alternance démocratique au Togo

En 2002, dans une lettre intitulée « Comment et pourquoi l’opposition a trahi le peuple togolais » adressée à Monsieur Gilchrist OLYMPIO, Président National de l’UFC, Monsieur Mensah Ferdinand AYITE (actuel directeur de publication du journal « L’Alternative ») et ses camarades de la jeunesse de l’UFC parlaient de ses fidèles collaborateurs d’alors en ces termes :
«Monsieur le président, le 21 juin 1998, le peuple togolais vous a investi d'une mission, celle de libérer notre pays de la dictature d'Eyadèma. Nos populations, en votant massivement pour votre personne, ne l'ont fait ni pour votre teint, ni pour votre beauté, encore moins pour votre argent. Si le peuple l'a fait, c'est que vous incarnez plus de 30 ans de lutte contre la dictature. Si le choix s'est porté sur vous, c'est que de par votre courage, votre honnêteté, votre franchise, votre intégrité et votre conviction, vous incarnez un réel espoir de changement pour le Togo.

Ce flambeau que le peuple vous a confié le 21 juin 1998, vous devez l'entretenir afin qu'il ne s'éteigne pas. C'est pourquoi les Togolais en général et les militants de l'UFC en particulier, ne cessent de prier Dieu afin qu'Il vous donne beaucoup plus de force. Vous n'avez donc pas le droit d'échouer, au risque d'être condamné par l'histoire. Mais si vous ne faites pas attention, c'est ce qui risque d'arriver.


Monsieur le président, vous ne pouvez réussir cette mission sans avoir revu votre entourage et remis de l'ordre à l'UFC. S'il est vrai que l'UFC a une véritable assise populaire, il n'en demeure pas vrai qu'il est aujourd'hui le parti le moins organisé sur l'échiquier politique togolais. Le comportement de certains de nos responsables n'est pas à la hauteur de l'image que les Togolais ont de l'UFC, et surtout de son président que vous êtes.


Aujourd'hui, l'UFC est devenue un parti où règnent la corruption à tous les niveaux, le clientélisme, l'opportunisme, les ambitions démesurées, la haine, les conflits de personnes. A tout ceci, il faut ajouter la gestion obscure, opaque, voire même catastrophique, des ressources matérielles et financières du parti.

La discrimination a pris le dessus sur la solidarité et l'esprit de partage; il y a certains responsables qui peuvent utiliser les véhicules du parti comme bon leur semble et d'autres qui sont condamnés à aller à pied, au risque de se faire un jour attaquer dans la rue par nos détracteurs. Les intellectuels ne sont pas toujours les bienvenus ».

Ceux à qui ces jeunes faisaient allusion en 2002 sont les actuels dirigeants de l’ANC dont le Président est Monsieur Jean Pierre Fabre.

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