La fuite en avant du gouvernement RPT/UNIR se poursuit avec beaucoup d’hésitations. Suite aux mouvements de grève de la STT avec ses répercussions sur les activités dans les secteurs de la santé et l’éducation, le gouvernement se met à l’œuvre à travers une politique de fuite en avant.
Des étudiants sont déversés dans des établissements scolaires pour surveiller les compositions.
Si dans certains établissement comme le lycée Bè Klikamé, la formule semble marcher, au lycée de Tokoin, les élèves ont refusé d’être surveillés par des personnes qui leurs sont totalement inconnues. Il a suffi que ces élèves se rendent compte de la réalité de cette formule abjecte pour qu’ils vident les classes pour envahir la cour de l’école, exigeant la présence de leurs professeurs, ceux-là même qui les ont conduits tout le long de l’année scolaire et qui ont la maîtrise de leurs classes.
Ce refus des élèves constitue un canular au gouvernement qui n’a aucune idée sur jusqu’où pourront aller ces élèves qui se soucient réellement de leur avenir et qui sont déterminés pas à aider leurs professeurs donc les travailleurs à obtenir gain de cause, mais à préparer leur propre avenir parce qu’en réalité, il y a en leur sein, de futurs enseignants, de futurs médecins, bref, de futurs travailleurs qui n’accepteront jamais travailler dans ces conditions obsolètes que leurs parents.