Présidentielle 2015 au Togo: Michaëlle Jean clarifie la mission de l’OIF

Politique

Publié le mercredi 25 mars 2015 | Kusasa news

© AFP par dr
Ouverture du 15è Sommet de la Francophonie
Le sommet de la Francophonie s`est ouverte ce matin au centre International de Conférence de Diamniadio. Le président Macky Sall, en compagnie de Abdou Diouf, a accueilli ses hôtes.

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Deux experts de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sont à Lomé depuis mardi dernier pour « consolider le fichier électoral », objet de polémique.

La toute nouvelle secrétaire générale de l’OIF, la Canadienne Michaëlle Jean, a fait le choix des antennes de Radio France Internationale, pour clarifier les objectifs de la mission que son organisation a déployée au Togo dans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle du 15 avril prochain.

« Nous avons une mission déployée au Togo pour examiner le contentieux du fichier électoral, pour voir ce qui ne va pas. Nous travaillons avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour voir là où le problème se pose », a déclaré Michaëlle Jean dès l’entame.

A la question de savoir si l’OIF peut éventuellement recommander au Togo le report de l’élection présidentielle, si la mission constate que le processus a accusé du retard, la réponse de la secrétaire générale est sans ambages : « C’est notre devoir de le faire et nous sommes appelés aussi pour cela. Nous sommes là en cas de contentieux, comme nous sommes aussi là pour accompagner le processus électoral ».

A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la Francophonie, le 20 mars dernier, l’institution a accordé une enveloppe financière de 72 millions de francs CFA, à quatre structures impliquées dans le processus électoral en cours. Nommément la Cour constitutionnelle, la CENI, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme au Togo (HCDH-Togo) et de la Commission épiscopale justice et paix.

Le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), un regroupement de cinq partis politiques de l’opposition qui porte la candidature de Jean-Pierre Fabre, conteste la fiabilité du fichier électoral actuel. Même son de cloche du côté d’Alberto Olympio, président du Parti des Togolais, qui en fait la raison principale de sa non participation à cette élection.

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