Au moment où la colère montait dans les rangs des fonctionnaires, l’Assemblée nationale votait de façon précipitée le 31 janvier dernier le statut particulier des magistrats. Une manière pour le gouvernement de couper l’herbe sous les pieds des magistrats pour les tenir à distances des revendications des autres corps de métier.
Ne l’oublions pas les magistrats et l’armée sont les deux corps de métier sur lesquels ce système est maintenu.Mais voilà, près de six mois après l’adoption du nouveau statut les magistrats n’ont rien touché des avantages afférents à ce vote.Alors, ils ont décidé de faire attendre. C’est ainsi qu’un préavis de grève vient d’être déposé en leur nom à leur ministre de tutelle.
Ces hommes menacent de descendre dans les rues s’ils n’obtiennent pas satisfaction.
Il n’est pas exclu que les magistrats se joignent à la contestation sur le plan social mené par la Synergie des travailleurs du Togo. Autant dire que la saison de la grogne sociale n’est pas prête pour terminer.