L’état de santé d’Abass Kaboua, le président du MRC, parti membre du CST, détenu à la prison civile de Notsè se dégrade très sérieusement.
C’est dans ce sens que ces avocats ont introduit hier lundi 08 juillet 2013, auprès du doyen des juges d’instruction une requête aux fins de sa mise en liberté provisoire.
Pour l’instant, le juge n’a pas encore donné suite à cette requête.On sait seulement que le tonitruant politicien souffre d’un mal qui l’a conduit à plusieurs reprises à aller se soigner en France.
Il était d’ailleurs dans la capitale française au moment où se déclaraient les incendies des marchés du Togo. Ce qui fait que l’opinion ne comprenait pas son arrestation à moins que le pouvoir reconnait un don d’ubiquité à ce natif de la Kozah.
Son état s’aggravant il a été transféré au CHU de Lomé hier pour subir une opération chirurgicale mais l’opération n’a pas pu avoir lieu parce que dit-on, le médecin qui devrait le traiter était absent à son poste.Mais vu l’état du malade l’inquiétude est dans le cas de sa famille politique et génétique qui veut éviter la reproduction du drame qui a emporté Etienne Yakanou.
Pour Mes Djovi Gally et Dodji Apévon, les avocats d’Apévon, « la dégradation brutale de l’état de santé de M. Kaboua, qui a été opéré par deux fois en France d’un cancer de la gorge » nécessite une évacuation sanitaire en France.
M. Abass kaboua a été arrêté dans le cadre de l’enquête sur les incendies des marchés du Togo. Il a été inculpé avec interdiction de sortir de Lomé sans l’autorisation du juge. Finalement, il sera transféré à la prison de Notsè après avoir subit des traitements inhumains par les forces de l’ordre qui l’ont menotté et roué de coup lors de sons transfèrement à la prison de Notsè.L’appel interjeté par ses avocats n’a pas convaincu les juges qui l’ont maintenu en détention.
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