Tout comme presque les autres préfectures du pays, Kara n’échappe pas à la réalité selon laquelle la campagne électorale peine à prendre de l’envol par rapport aux échéances précédentes, à en croire les citoyens du milieu.
Des fois, on aperçoit des véhicules à l’effigie d’un parti politique dans la course pour les législatives dans la zone, mais sans trop de boucan comparativement aux campagnes antérieures. Des sources proches de la Radio Kara indiquent que la couverture médiatique au niveau de ce média n’a pas encore commencé à proprement dit faute d’une mobilisation beaucoup plus prononcée des formations politiques. Des affiches électorales existantes sont pour la plupart celles de UNIR, et rarement celles de l’UFC, les autres partis comme Arc-En-Ciel étant toujours en attente d’un accord entre pouvoir et opposition afin de savoir les conduites à suivre.
Pas encore de décollage en tant que tel pour penser à la vitesse de croisière en ce qui concerne la campagne. Letaaba Bêhèma, président de la Commission électorale locale indépendante de la Kozah semble partager la même impression en affirmant que « la campagne est pour le moment assez terne », sans toutefois contester le fait que des formations politiques sont dans des hameaux reculés pour mobiliser les populations. Une information confirmée par un membre de l’UFC dans le milieu joint au téléphone qui a voulu, tout comme celui de UNIR, garder l’anonymat.
S’il est vrai que les formations politiques trainent les pas en guettant l’accord qui sera issu des discussions entre pouvoir et opposition pour mettre le parquet, il n’en demeure pas moins vrai que certains habitants du milieu, approchés, laissent entendre que « quand il s’agit de la campagne, les candidats se présentent. Mais après, ils disparaissent et l’éternel misère continue son bonhomme de chemin » Raison pour laquelle, « des gens sont indifférents. »
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