Taama, Gogué et Tchassona, des candidats qui ne sont pas pris au sérieux

Politique

Publié le jeudi 26 mars 2015 | Togo Online

© aLome.com par Lakente Bankhead
Gerry Taama candidat à titre conservatoire à la présidentielle de 2015.
Lomé, le 20 décembre 2014, à Agoè Atchanvé : le Nouvel Engagement Togolais (NET) a annoncé avoir désigné son Président Gerry Taama comme candidat en 2015, au terme de son 1er Congrès statutaire.

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Point sur l’impunité au Togo avant le scrutin présidentiel de 2015

- 21/3/2015

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Présidentielle 2015 et joutes électorales

Alors que Faure Gnassingbé et Jean-Pierre Fabre ont été reçus individuellement mardi lors de la visite du président ghanéen John Dramani Mahama, Gerry Taama, Aimé Gogué et Me Tchassona Traoré ont été reçus de façon groupée pour discuter du processus électoral. Une façon de faire, inspirée par le gouvernement togolais et qui ne leur plait pas du tout.

Gerry Taama est le premier à le dire clairement. « C’est la preuve qu’en réalité, il y a deux poids deux mesures. Il y a des candidats qu’on prend au sérieux et d’autres qu’on ne prend pas au sérieux. Cela fait maintenant un mois qu’on envoie des courriers à la CENI et nous n’avons jamais eu un début d’accusé de réception alors que le CAP 2015 qui a envoyé un courrier le 16 mars sur l’ordre des candidats et trois jours après, la CENI a répondu », explique le candidat Gerry Taama.

Et au président du NET d'enfoncer le clou sur la CENI avançant que les trois autres candidats de l’opposition ont envoyé des courriers à la CENI et ces courriers n’ont jamais eu des suites.

Même son de cloche chez Me Tchassona Traoré, Président du Mouvement citoyen pour la Démocratie et le développement (MCD) a expliqué avoir notifié au Président en exercice de la CEDEAO toutes les craintes qu'ils ont au sujet du scrutin par rapport à l’impréparation, les suspicions par rapport au fichier électoral.

« Le timing qui a été dégagé pour cette élection ne semble pas respecter tout le consensus qu’il pouvait requérir. Nous avons demandé sans succès à la CENI l’accès au fichier électoral afin de vérifier sa crédibilité. Dans un pays où on respecte les partenaires politiques, on ne minimisera pas certains candidats », a-t-il dit.

Pour Aimé Gogué, le candidat de l’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI), il était question de porter les préoccupations et inquiétudes au Président ghanéen.

« Nous avons regretté qu’il n’ait pas pu intervenir à temps pour que les réformes aient lieu avant les élections. Ensuite nous avons parlé de la transparence du processus électoral et la question du fichier électoral, la traçabilité des résultats ainsi que les problèmes de la sécurité », a déclaré Aimé Gogué.

Le candidat à l’élection présidentielle a également fait part des menaces dont seraient victimes certains de ses militants à l’intérieur du pays et a demandé qu'une solution soit trouvée.

Du côté du pouvoir comme de l'opposition, on ne prend pas ces trois candidats au sérieux. Jean-Pierre Fabre pense que voter pour ces candidats serait de voter pour Faure. Dans le même temps, le ministre Gilbert Bawara soutient que Faure Gnassingbé et Jean-Pierre Fabre sont les vrais challengers à cette élection. Ainsi va le Togo. ... suite de l'article sur Autre presse

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