LOME - Le document de préparation du processus de réduction des émissions de gaz à effet de serre dûes à la déforestation et à la dégradation des forets (REDD+) au Togo est soumis, en vue de sa validation, à un atelier national de deux jours ouvert lundi dans la capitale togolaise.
La validation de ce document viendra couronner une étude diagnostique conduite par le gouvernement togolais avec l’appui de la FAO.
Selon des experts à cet atelier, l’étude a révélé un fort potentiel du secteur forestier qui génère environ 1.000 emplois permanents par an et occupe plus de 850.000 personnes dont les activités sont relatives à la commercialisation des produits forestiers ligneux et non ligneux au Togo.
L’atelier à pour objectif d’approfondir l’analyse diagnostique relevée et d’examiner la pertinence des axes stratégiques de la REDD+ du Togo. Il s’achèvera avec un document inclusif et de qualité qui sera soumis vers fin juillet 2013 au comité des membres du Forest carbone partnership facility (FCPF).
« Il y a urgence à accroitre sensiblement nos ambitions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour éviter le scénario catastrophique d’une augmentation de plus de 2°C de la température sur la planète Terre », a expliqué la ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Mme Déde Ekoué.
Pour rappel, le Togo a adhéré, en 2010 à Oslo en Norvège, au partenariat REDD+ lors d’une conférence sur le climat et la forêt et s’est engagé avec les 57 autres pays présents à cette conférence d’oeuvrer pour la réhabilitation et la protection des forêts.
Dans cette perspective, le gouvernement togolais a pris divers mesures notamment l’adoption d’une déclaration forestière en 2010, la politique forestière nationale, la définition d’une vision à long terme afin de porter, de 7% à 30 %, le taux de couverture forestière nationale à l’horizon 2050.