«Le fils du père de l’indépendance (Ndlr : Gilchrist Olympio) est vraiment pernicieux, méchant, revanchard et particulièrement dangereux pour le peuple togolais et sa démocratie. Le vieux sénile n’est en réalité guidé dans sa fameuse lutte politique que par son ventre, son intérêt personnel et sa gloire individuelle. C’est bien lui que le pouvoir utilise aujourd’hui pour diviser l’opposition», écrivait tout récemment un confrère. Un jugement qui a priori peut paraître sévère pour celui qui avait longtemps incarné la résistance à la dictature de Gnassingbé père avant de succomber sur le charme, que dis-je, sur fric du fils. Mais ce jugement est bien justifié au regard des faits et gestes du patriarche.
Chez Fo Gil, la vieillesse est véritablement un naufrage. Après avoir lamentablement échoué à donner aux Togolais le changement politique qu’il leur a promis, le papy qui a finalement bien compris qu’il n’a plus aucune chance de survie politique dans l’opposition, jette ses dernières forces dans la bataille pour la pérennisation de la dynastie Gnassingbé afin de continuer à bénéficier des juteux dividendes du pouvoir. Comme le dirait l’autre, Gilchrist Olympio et Faure Gnassingbé forment bien un couple de profiteurs.
Le journal « L’Alternative » révèle dans sa parution d’hier que le vieil opposant « frelaté » a tenu le 19 mars dernier une réunion à son domicile au cours de laquelle il a demandé de soutenir tous les candidats en lice sauf son ancien disciple, Jean-Pierre Fabre qu’il considère comme son ennemi public N°1. « Une déclaration serait attendue dans ce sens dans les jours qui viennent », précise le confrère. C’est dans cette même dynamique que s’inscrit le mémorandum sorti cette semaine et dont certaines paperasses, faute de mieux, en font leurs choux gras. Mais les Togolais avides de changement, qui veulent voir d’autres têtes que les Gnassingbé, vont-ils suivre les errements d’un vieux et sénile gourou en perte de repère ?
La question ne mérite même pas d’être posée puisque que l’électorat du Maréchal ne se limite qu’à sa personne et au petit groupe de « mange-mille » qui papillonne autour de lui dans l’espoir d’une suite favorable...
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