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Togo : M. Taama, les moutons vont ensemble, mais ils n’ont pas le même prix
Publié le vendredi 27 mars 2015  |  togosite.com


© Autre presse
Gerry Taama, leader du NET


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Le président de l’interNET, Gerry Komandega Taama est « noir » de colère. Il l’a fait savoir au sortir de l’audience avec le président du Ghana et président en exercice de la CEDEAO, John Dramani Mahama en visite au Togo dans le cadre de la prochaine élection présidentielle. Gerry Taama dit être victime de « racisme »- le mot est un peu trop « faure »-, il est traité comme la 5è roue arrière d’un carrosse, un moins que rien. Tout simplement parce que l’invité de marque ne l’a pas convié à s’asseoir à la table d’honneur.



«Nous avons l’impression qu’il y a deux types de candidats. Il y a des candidats qu’on prend au sérieux et d’autres pas. Deux candidats ont été reçus chacun à son tour et les trois autres ont été reçus en une vague », s’est plaint le président du NET.

L’ex-officier s’est ensuite insurgé contre la politique à géométrie variable de la CENI. Pour tout dire, Gerry Taama, en tant que candidat à la présidentielle, n’apprécie pas du tout qu’on le snobe. « Il y a deux poids deux mesures. Il y a des candidats qui ont des relations privilégiées avec la Céni et ceux que l’on prend de haut», a-t-il pesté.

A propos de l’audience qui leur a été accordée, si le président du NET pense que c’est du mépris à leur égard, d’autres par contre estiment que c’est une preuve de clairvoyance de la part de John Mahama qui sait que les trois candidats réunis ne dépasseront pas 3%. Pas sûr que les intéressés apprécient.

Ceci dit, Gerry Taama devrait encore se faire un mauvais sang s’il avait su que l’hôte de marque n’avait pas prévu à son agenda de les rencontrer. Selon nos informations, c’est le ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Badjilembayéna Bawara qui a fait des pieds et des mains auprès de la délégation pour que les trois outsiders soient aussi reçus par John Mahama. Si certains apprécient le geste d’ouverture de Gilbert Bawara, d’autres trouvent la démarche curieuse et suspecte du fait que le ministre a toujours pris parti dans le processus en faveur de son parti UNIR, mais devient tout d’un coup très sympathique avec certains de ses adversaires. Allez-y comprendre quelque chose les amis !

Et puis Gerry Taama devrait savoir que les moutons cheminent ensemble, mais ils n’ont pas le même prix.

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