Lutter contre la corruption est un défi quotidien. Du billet glissé au petit fonctionnaire pour obtenir un passe droit aux pots de vin versés dans le cadre de grands projets industriels, le mal est le même. Il faut changer les comportements et les mentalités.
Eradiquer le fléau est quasi mission impossible, mais on peut tenter de le circonscrire.
C’est en tout cas la volonté de l’Alliance nationale des consommateurs et de l’environnement (ANCE), de l’Office togolais des recettes (OTR) et de l’Union Européenne qui planchent sur cette vaste question vendredi.
Comme le rappelle le Monsieur anti-corruption de l’OTR, les autorités ne restent pas inertes. La Commission nationale de lutte contre la corruption et le sabotage économique, la Cellule nationale de traitement des informations financières l’Inspection générale de l’Etat, la Cour des comptes, la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées en cours de création, ont pour mission essentielle de combattre la corruption sous toutes ses formes.
Présent à la réunion, l’ambassadeur de l’Union européenne au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez, s’est félicité des progrès réalisés par le pays dans ce domaine.
‘La lutte contre la corruption ne doit pas être menée juste pour faire plaisir aux partenaires. Il doit contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de la population. C’est pour cela que les priorités de l’Union Européenne se concentrent dans les domaines de la transparence des finances publiques et dans celui de la justice’, a-t-il déclaré.
M. Berlanga-Martinez a noté à cet égard une vraie prise de conscience des autorités et de la société togolaise.