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Interview de l’ HONORABLE DAGBAN-ZONVIDE Patricia coordonnatrice zone 1 et 2 de UNIR dans le grand Lomé
Publié le dimanche 29 mars 2015  |  UNIR


© AFP par PIUS UTOMI EKPEI
Les partisans de l`Union dirigeante de la campagne République (UNIR)
Mardi 23 Juillet 2013. Lomé. Photo : Patricia Dogban-Zonvide, candidate de l`UNIR


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unir.tg: Honorable, vous dirigez deux zones du parti UNIR qui sont considérées comme des foyers de violence en période électorales. Que faites-vous pour éviter ces situations malheureuses dans ces deux zones avant la présidentielle qui aura lieu dans quelques semaines ?

Les populations de Bè et Baguida sont des hommes et des femmes pacifiques qui sont malheureusement victimes en période électorale de quelques individus enclins à la violence. Nous allons mener deux sortes d’activités pour contribuer au maintien de la paix dans ces zones avant, pendant et après l’élection présidentielle: d’une part, aider les populations à s’organiser en sentinelles pour faire échec à la violence et d’autre part, sensibiliser les « groupes fauteurs de troubles » à avoir des comportements citoyens.

Pour ce faire, nous avons renforcé les capacités des comités de base en matière de prévention de conflit et de consolidation de la paix. Dans les 17 quartiers de Bè et les 13 quartiers de Baguida, il y a un groupe de 7 à 10 personnes formées pour mener la sensibilisation de proximité sur la paix. Ces comités doivent aussi donner l’alerte en cas de crise pour que des mesures idoines soient prises pour la juguler. Les chefs et notables sont associés à l’initiative pour une mise en œuvre sans exclusive.

Quel est selon vous le taux de popularité du candidat de votre parti dans ces deux zones ?

Le parti UNIR est implanté et bien accepté à Bè et Baguida, si bien que le taux de popularité du candidat est beaucoup plus élevé aujourd'hui qu’en 2010. Sans vouloir avancer un chiffre en l’absence de sondage, j’estime toutefois qu’un électeur sur deux au moins votera UNIR.

Certains regroupements de partis politiques et d’organisations de la société civile qualifient de "coup de force" le processus électoral actuel et appellent au boycott du scrutin. Qu’avez-vous à dire aux populations des zones dont vous avez la gestion ?

Chacun est libre de ses opinions. Mais la vérité que je dis aux populations des zones 1 et 2 est que la participation à l’élection présidentielle est un devoir civique ; elle contribue à l’avancée de la démocratie. Il faut faire confiance aux représentants des différents partis et de la société civile qui composent la CENI pour garantir l’organisation d’une élection transparente.

Pour voter il faut avoir sa carte d’électeur. Etes-vous sûre que les militants des zones 1 et 2 du parti UNIR ont aujourd'hui leur carte d’électeur ?

Les militants ont leur carte d’électeur parce que nous avons fait un travail de sensibilisation de proximité avant la période de révision des listes électorales. Nous avons travaillé avec des associations, des groupes communautaires, toutes les composantes de la population des deux zones pour expliquer la nécessité d’avoir une carte d’électeur pour exercer son droit de vote et le pouvoir de choisir le dirigeant de notre pays. Nous avons insisté sur les enjeux de cette élection pour notre parti. Les comités de quartier ont été mis à contribution pendant la période de la révision.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans ces deux zones traditionnellement considérées comme la base électorale de l’opposition?

Nous ne rencontrons pas de difficultés majeures quand bien même nous sommes dans une logique expansionniste, que nous voulons conquérir de l’espace. Pour le moment, le travail consiste à sensibiliser les populations sur les valeurs citoyennes. Nous insistons sur les comportements à avoir pour consolider la démocratie dans notre pays et créer un contexte favorable au développement individuel et collectif. Nous parlons des réalisations et actions du gouvernement en faveur du développement et recueillons les attentes des uns et des autres. Le constat est que les populations sont conscientes des avancées dans tous les domaines et c’est ce qui nous rassure quant à l’issue de l’élection présidentielle de 2015.


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