Une journée de réflexion sur la promotion de la santé de reproduction a été organisée le vendredi 27 mars 2015 à Lomé à l’endroit des professionnels des médias par l’agence World Publi-Com. Objectif, informer les journalistes sur les enjeux de la promotion des droits sexuels et reproductifs.
Durant cet atelier d’une journée, les professionnels des médias ont été outillés sur les droits qui régissent la sexualité et la reproduction, le rôle et les apports des médias, l’utilisation des réseaux sociaux dans la promotion de la santé sexuelle et de la reproduction. Ils se sont également penchés sur les stratégies à mettre en place pour la dissémination des grands concepts pour inciter les dirigeants au respect des engagements vis-à-vis des mécanismes régionaux et sous-régionaux et à l’allocation de plus de moyens.
Mme Kokoè Amouzou- Gaba, Présidente nationale de l’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF) a indiqué que l’ATBEF ne peut rester inactive à cette initiative car les journalistes sont incontournables dans la promotion de l’accès des populations aux informations de qualité en matière de la Santé Sexuelle et de la Reproduction.
«En effet les médias constituent un relais d’information de choix des populations dans la quête du changement de comportement visé par nos programmes », a-t-elle affirmé.
Selon elle, beaucoup de défis restent encore à relever.
« Il faut donc que tous les acteurs mettent la main à la pâte pour booster réellement l’accès des populations aux services de Santé Sexuelle et de la Reproduction en général et ceux de la planification familiale en particulier », a-t-elle souligné.
Le directeur de la Santé Familiale, M. Akouété Ayessou, a pour sa part ajouté que le rôle des médias dans la promotion des Droits en Santé Sexuelle et de la Reproduction reste prépondérant. Or, peu d’acteurs médiatiques produisent d’articles ou d’émissions dans le domaine rendant difficile l’accès des populations à l’information sur les Droits Sexuels et de la Santé de la Reproduction (DSSR) d’où la nécessité de cet atelier.
L’analyse de la situation en santé de la reproduction au Togo réalisée par le MICS 2010 indique que la prévalence contraceptive est de 15,2 % (toutes les méthodes confondues) dont 13,2 % pour les méthodes modernes et 2,1 % pour les méthodes traditionnelles.
L’EDST III de 2013 donne un taux de prévalence contraceptive de 20 % pour toutes les méthodes confondues avec 17 % pour les méthodes modernes.