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Adhésion des populations de Légbassito à un scrutin apaisé pour un développement harmonieux
Publié le dimanche 29 mars 2015  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Gilbert BAWARA , Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales.


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Après les populations de Togblékopé, de Bè, de Sagbado, de Zanguéra, de Vakpossito et de Baguida, le ministre l’Administration territoriale de la Décentralisation et des Collectivités locales, Gilbert Bawara, continue sa série de rencontres citoyennes avec les populations de Légbassito.

Hier samedi, il était chez les populations de Légbassito. Les chefs cantons, chefs traditionnels et populations étaient au rendez vous. Les échanges ont essentiellement porté sur l’importance des élections, le non recours à la violence avant, pendant et après les élections, les problèmes du canton…


Sur l’importance des élections, il a fait comprendre qu’elles sont importantes « c’est un droit et aussi une liberté. Si nous n’allons pas voter et d’autres personnes vont voter pour les incompétent les choses ne peuvent pas être fait ». Et d’après ses convictions, le problème n’est pas seulement d’aller voter, il est aussi important de préserver la paix avant, pendant et après les élections. Le ministre Bawara a exhorté les uns et les autres à éviter de faire des moments d’élection, « un moment de règlement de compte ».


S’agissant des problèmes du canton, le ministre s’est montré compatissant au fait que les populations de Légbassito se sentent comme orphelines en raison des besoins immenses auxquels cette localité est confrontée. Il s’agit des problèmes en matière d’infrastructures, de santé, d’accès à l’eau potable, des problèmes d’infrastructures éducatives et scolaires, d’aménagement et de bitumage des rues, le problème de chômage. Mais il a amené l’auditoire à prendre conscience que « si seulement les élections se passent de manière apaisée, notre pays pourrait se concentrer résolument et avec détermination aux défis et enjeux du développement économique ».

Le ministre de l’Administration territoriale est revenu sur les critiques formulées par certains et qui se fondent sur la composition de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) et autres institutions intervenant dans l’organisation de la présidentielle pour appeler au boycott. Dans les détails, il a fait voir la composition de cette CENI, composée de manière équitable et équilibrée. On y retrouve l’opposition parlementaire, la majorité parlementaire, les partis politiques extra parlementaires et les organisations de la société civile.


Le ministre Gilbert Bawara a fait savoir aux populations que les candidats sont déjà en possession des financements publics de la campagne électorale qui doit leur permettre non seulement de pouvoir effectuer leur tournée sur le terrain mais surtout de prendre en charge leurs délégués dans les bureaux de vote.
Les populations ont été également entretenues sur les raisons du report de l’élection présidentielle de 10 (dix) jours par le gouvernement sur recommandation de la CEDEAO. « Ce report permettra à la mission de la Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) avec la participation des experts et des représentants de tous candidats de parachevé convenablement le travail de consolidation des listes électorales, d’améliorer la formation des membres des bureaux de vote, d’éduquer et de sensibiliser les populations sur le spécimen des bulletins de vote », a-t-il expliqué.


Les populations pour leur part ont confirmé leur adhésion pour un scrutin sans violence et ont soumis des doléances qui sont dans l’ordre d’un développement de leur milieu. Des doléances qui, s’avèrent légitimes et qui à en croire le ministre Bawara n’auront leur répondant qu’à la suite d’une élection apaisée.


Rachel D., Lomé (T228)

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