Prévisible depuis quelques temps, le règlement de compte de l’Union des Forces de Changement (UFC) de Gilchrist Olympio à l’endroit de Jean-Pierre Fabre, s’accentue.
Après des campagnes de dénigrements improductifs, le parti moribond, UFC, publie un mémorandum dans lequel il décrit Jean-Pierre Fabre comme une calamité à la politique togolaise. Cette publication fait le chou gras de certains journaux qui le brandissent comme un trophée de guerre. En réalité, il s’agit juste des dernières agitations d’un parti qui a pratiquement sombré sans bruit, surtout avec son score déshonorant enregistré à l’issue des élections législatives du 25 juillet 2013.
Il s’agit pour Gilchrist Olympio et son parti de jeter leurs dévolus sur un adversaire politique qu’on n’a pas vu venir avec une popularité écrasante. Raison pour laquelle dans le document publié, Jean-Pierre Fabre est décrit comme l’enfant qui a trahi son géniteur. En réalité, même si du flou entoure le parcourt qui a abouti à la signature de l’accord RPT/UFC, il convient logique ment de se poser la question à savoir à qui a profité cet accord ?
En toute sincérité, cet accord a prêché pour la chapelle de Faure Gnassingbé qui y a vu la légitimation de son pouvoir, et à l’UFC de Gilchrist Olympio qui en a profité pour placer ses pions. Malheureusement pour lui, d’autres ténors du reliquat de bras valides qui y étaient resté ont pris conscience de la politique d’exclusion de Gilchrist Olympio et ont dû se retirer pour construire leur propre hutte, tout comme leur prédécesseur. Des pertes énormes qui ont rendu vulnérables l’UFC, vulnérabilité qui explique aujourd’hui cette démarche vue comme les agitations d’un mourant qui voudrait bien emporter avec lui, ceux qui lui ont ravis la vedette. Si aujourd’hui, le règlement de compte prend en compte Jean-Pierre Fabre et son parti l’ANC, qu’en sera-t-il demain pour Djimon Oré et son parti, le FPD ? Puis que ces deux leaders de partis politiques sont les fruits générés par l’éclatement de l’UFC.