Processus électoral des législatives 2013 - Mme IGE optimiste pour le respect des droits de l’Homme

Politique

Publié le jeudi 11 juillet 2013 | pa-lunion.com

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Olatokumbo IGE, représentante résidente de l’organisation onusienne chargée des Droits de l’Homme au Togo

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Elections Législatives 2013

Pour apporter sa contribution combien indispensable au processus des élections législatives en cours dans notre pays, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, bureau du Togo, Hcdh-Togo a rendu public un manuel intitulé : « organiser des élections libres et honnêtes, c’est respecter les droits de l’Hommes ».

Dans ce cadre, nous avons rencontré la représentante résidente de l’organisation onusienne chargée des Droits de l’Homme au Togo, Mme Olatokumbo IGE, qui a bien voulu nous donner des informations utiles sur la démarche de son institution.

Pour elle, l’article 21 de la déclaration universelle des droits de l’Homme est illustratif du concept de respect des droits de l’Homme dans l’organisation d’une compétition électorale. « Vous voyez, l’article 21 de la déclaration universelle des droits de
l’Homme parle de droits de citoyens à prendre part à la direction des
affaires publiques de son pays. Soit directement, soit par
l’intermédiaire des représentants librement choisis. Le même article
nous dit que toute personne a droit à accéder dans des conditions
d’égalité à des fonctions publiques de son pays. Tout ça, on ne peut pas
le faire, sauf si on passe par une élection. » a-t-elle expliqué.

Elle a poursuivi en expliquant cet acte par le fait qu’il est important de sensibiliser tous les acteurs du processus électoral sur le respect de l’Homme. « Donc, le manuel pour nous, c’est une façon de conscientiser et sensibiliser les Togolais sur l’importance de
l’organisation et de participation dans un processus électoral bien
préparé et respectueuse des droits de l’Homme. » a-t-elle indiqué.

En ce qui concerne le scrutin proprement dit, Mme IGE se réjouit des discussions entre l’opposition et le gouvernement. Ainsi, elle affirme que la crainte de départ quand aux violations des droits de l’homme lors du processus électoral est en train de se dissiper lentement. D’où son optismisme : « ...aujourd’hui, même s’il n’y a pas eu un accord politique global, comme le
souhaitent les gens, je crois que la plupart des questions, maintenant,
petit à petit, les hommes politiques sont entrain de trancher, et nous,
notre souhait, c’est que un consensus soit dégagé pour que la
population ait une opportunité de voter les députés. Maintenant après les
élections, j’espère que les discussions vont continuer, pour que les
autres élections soient organisées avec moins de tensions qu’avant. »

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