Favorable au boycott de l’élection présidentielle à laquelle il ne présente pas de candidat, Paul Dodzi Apévon, le président du Comité d’action pour le renouveau (CAR, opposition) a demandé lundi l’arrêt du processus électoral. Il exige des réformes politiques comme préalable à la tenue du scrutin.
Le hic c’est qu’aucun parti de l’opposition ne le suit dans cette démarche jusqu’au-boutiste.
Jean-Pierre Fabre, Gerry Taama, Aimé Gogué et Tchassona Traoré ont bien l’intention d’être dans les starting-blocks le 25 avril prochain.
Le pari fait par Paul Dodzi Apévon est risqué. Au lendemain de la présidentielle, il risque de se trouver isolé sur la scène politique.