Les Togolais sont habitués aux contestations des résultats électoraux par l’opposition. Mais dans le cadre de la présidentielle prévue pour le 25 avril, la classe politique se déchire autour de la question de l’audit du fichier électoral censé garantir un processus irréprochable.
Urnes bourrées, procès-verbaux de dépouillement falsifiés, publication de résultats travestis, le Togo ne déroge pas aux contestations classiques des élections dans la plupart des pays africains.
Mais pour la première fois depuis l’avènement du multipartisme intégral au début des années 1990, l’opposition togolaise semble déterminée à obtenir en amont des conditions optimales de transparence d’une élection. Et c’est le fichier électoral qui cristallise les tensions à la veille de la présidentielle prévue pour le 25 avril.