C’est une question qui peut prêter à sourire, mais qui est partie de l’information selon laquelle, l’attaquant togolais de Tottenham, Emmanuel Adebayor, actuellement à Lomé a eu des échanges hier lundi avec la ministre de l’Economie numérique, Cina Lawson.
Si rien n’a filtré des échanges qui, selon certaines sources, se sont déroulés, en présence des directeurs généraux de Togo Telecom et de Togo Cellulaire, deux sociétés de téléphonie fixe et mobile pour l’un et particulièrement mobile pour l’autre, et aussi présentes dans la fourniture de la connexion internet, il est indiqué dans l’entourage du joueur qu’il a confié avoir un regard plein d’espoir pour ce secteur. Un secteur qui pour la branche téléphonie mobile est en plein boom avec des millions d’abonnés pour les deux sociétés précitées alors que la liaison internet est en grande difficulté ces derniers temps.
Mais pour ce qui est de l’intérêt porté par le sportif togolais à ce secteur, d’aucuns se demandent si à 31 ans, il pense déjà amorcer sa reconversion. Ce ne sera qu’à juste titre et une manière pour le joueur de se lancer sur les traces d’un de ses promotionnaires africains en la personne du Camerounais Samuel Eto’o Fils qui, depuis l’année 2012 a lancé son entreprise de télécommunications du nom de Eto’o Télécom via l’opérateur de réseau virtuel (MVNO) et qui s’illustre dans la promotion de la marque de téléphonie mobile portant le nom du joueur.
C’est une hypothèse qui est très renforcée dans la mesure où le Togo est toujours dans la dynamique et les Togolais sont toujours dans l’attente d’un troisième opérateur de téléphonie mobile qui leur avait été promis à plusieurs reprises et à chaque fois que l’occasion s’y prête. Toutefois, il est prudent de ne pas aller trop vite en besogne sans avoir la quintessence exacte des discussions qui ont eu lieu entre la responsable du portefeuille de l’Economie numérique dans l’exécutif togolais et le capitaine des Eperviers et Ballon d’or africain 2008.
Au-delà du marché de téléphonie mobile au Togo, il est à noter que l’autre branche du secteur des Technologies de l’information souffre actuellement et à en croire, Shi Weiliang, vice-président Afrique de l’Ouest de la société chinoise Huawei, partenaire du Togo sur le projet e-gouvernement lancé le 10 mars dernier, les difficultés sont liées au fait que « le pays n’est raccordé qu’à un seul câble sous-marin quand le Bénin en dispose de 2, le Ghana 6 et le Nigeria 10. Il est donc nécessaire que le Togo élargisse son offre afin de gagner en vitesse et en capacité ».