Début décembre 2014, le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, avait effectué une visite à Berlin au cours de laquelle il avait été reçu par les représentants de ‘Afrika Verein’.
Quatre mois plus tard, une délégation de cette organisation, qui regroupe près de 600 entreprises allemandes actives en Afrique ou désireuses de s’y implanter, effectue du 29 mars au 2 avril une mission économique au Togo.
Elle est composée de Charles Huber, membre du Bundestag, de Moritz Hunger, d’Afrikaverein, de Klaus Richter (Inros-Lackner, constructions portuaires dont le port de Lomé), de Johannes Bier (BrewTech, brasseries), de Stephen Magstaff et Tomlakiwhe Kalanga (UTSCH, photographie et détection aérienne), de Margaret Kopp, (Togoaktion Hilife, organisation humanitaire) et de Carsten Ehlers (Chambre de commerce et d'industrie d’Allemagne.)
La délégation s’est entretenue mercredi avec le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani. Elle aura dans la journée des discussions avec plusieurs membres du gouvernement et se rendra au port de Lomé.
Après des années d’un froid polaire, les relations politiques et économiques se sont réchauffées entre l’Allemagne et le Togo. L’aide publique au développement est de retour via la GIZ (Agence de coopération allemande). Par ailleurs, la KfW*, la banque de promotion de la République fédérale d’Allemagne a annoncé récemment l’ouverture d’un bureau de représentation à Lomé.
L’investissement allemand le plus emblématique est celui réalisé par HeidelbergCement, 300 millions dans deux usines dont l’une a été inaugurée le 6 mars dernier par le chef de l’Etat.
Signe de cette nouvelle entente entre les deux pays, la création en début d’année d’un groupe d’amitié parlementaire au Bundestag présidé par Johannes Selle (CDU), membre du Comité de la Coopération du Parlement allemand.