Le gouvernement a lancé le 10 mars dernier le projet e-gouvernement qui prévoit, entre autres, de raccorder 500 bâtiments administratifs (ministères, Agences publiques, aéroport, hôpitaux, universités, …) par fibre optique.
C’est la société chinoise Huawei qui est chargée du câblage sur financement concessionnel de l’Exim Bank of China.
De passage à Lomé lundi, son vice-président Afrique de l’Ouest, Shi Weiliang, a assuré que les 200 Km de câbles seraient tirés en moins d’un an.
Huawei a réalisé des opérations de même nature au Ghana, au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Nigeria.
La fibre optique n’a d’intérêt que si la connexion est rapide. Or, elle ne l’est pas au Togo. Shi Weiliang en explique les raisons : ‘Le pays n’est raccordé qu’à un seul câble sous-marin quand le Bénin en dispose de 2, le Ghana 6 et le Nigeria 10. Il est donc nécessaire que le Togo élargisse son offre afin de gagner en vitesse et en capacité’.
Le raccordement à un câble sous-marin haut débit n’est pas une opération aisée. C’est techniquement très lourd et financièrement très coûteux à moins que le raccordement s’effectue au moment où le câble est déroulé sous l’océan.