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Dossier Kpatcha Gnassingbé : les Nations Unies interpellent le ministre togolais de la Justice
Publié le jeudi 2 avril 2015  |  Togo Online


© aLome.com par Parfait
Koffi Esaw, ministre de la Justice.


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Il n’est pas superflu de rappeler que le pouvoir de Gnassingbé 2 ne respecte rien ni personne pas mêmes les Nations-Unies et ses démembrements. Presqu’enfin d’année 2014, le groupe de travail sur la détention arbitraire a statué sur le cas Kpatcha Gnassingbé et ses Co accusés reconnaissant sans ambages que les détenus sont depuis lors en détention arbitraire. Face au refus du chef de l’état du Togo de libérer ‘’ses prisonniers attitrés’’ les Nations Unies qui viennent de se réunir à Genève sur l’état des droits humains dans le monde interpellent le ministre de la justice sur le silence criard du Togo et sa volonté de maintenir des citoyens en détention en violations des textes qui régissent les droits de l’homme.

Le ministre de la Justice, Koffi Esaw connu pour ses croisades de prières en l’honneur du prince héritier du Togo est incapable en bon chrétien d’appliquer une décision onusienne ne serait-ce que pour prouver son humanité et ses valeurs chrétiennes. Quelle satisfaction un serviteur de Dieu peut tirer de la détention arbitraire de son semblable ?

Les Nations-Unies veulent des réponses du Togo. Comme à son habitude l’état du Togo affirme que les dispositions sont en train d’être prises pour appliquer les conclusions du groupe du travail, à savoir libérer les détenus. Difficiles de comprendre ses dispositions si particulières que le Togo prend depuis bientôt 06 mois afin de procéder à la libération des citoyens qui peuvent ester de nouveau en justice pour violation de leur droit élémentaire.

L’argent du contribuable a déjà été décaissé à maintes reprises à hauteur de milliards de FCFA pour dédommager des victimes du régime de Faure Gnassingbé dans différents dossiers pour violation des droits souvent des plus élémentaires des citoyens. En détenant arbitrairement des personnes qu devraient être en liberté, l’état du Togo risque une nouvelle condamnation, ce qui ne fait ni chaud ni froid au numéro un togolais qui n’a que faire des organisations sous régionales et internationales.

Il y a deux ans que la cour de la CEDEAO a demandé la libération de Kpatcha et Co accusés, depuis silence radio. Faure Gnassingbé est bien au-dessus de tout.

Par ailleurs, un des détenus dans le même dossier, en occurrence le commandant Atti a saisi la présidente du HCCRUN et médiatrice de la république, celle-là même qui a présidé la cour de la CEDEAO et rendu un arrêt en faveur du dédommagement et de la libération des détenus. Que fera Awa nana face à cette correspondance?

Face à ce refus intempestif de respecter le droit des détenus, la communauté internationale doit prendre ses responsabilités, un individu peu importe son rang ne peut être au-dessus de tout et défier toutes les lois et les instances.

La caution de la communauté internationale face à un régime de non droit commence par susciter d‘épineuses interrogations.

Dans ce dossier, le droit a été assez dit, qu’il plaise ou non à Faure il doit s’y plier, c’est cela être chef d’état et un homme de bon sens.
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