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FTF : Les querelles entre le Comité de normalisation et le G36 devant la justice
Publié le jeudi 2 avril 2015  |  icilome


© Autre presse par DR
Togo : l’autre comité des membres de la FTF


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Togo - Les tentatives de conciliation entre le Comité de normalisation mis en place par la FIFA pour gérer la FTF et le groupe des présidents des clubs et ligues (G36), initiées il y a quelques semaines par le Premier ministre, n’aura finalement rien donné.

Les querelles ont repris de la plus vilaine des manières entre le G36 et le Comité de normalisation. Ce regain de tension (après une trêve de quelques jours) vient de connaître son paroxysme avec l’assignation en justice du G36 par le Comité de normalisation que dirige Antoine Folly.

Ça a été une surprise pour les Togolais, surtout le public sportif. Comment ces acteurs peuvent trainer le football togolais jusqu’à cette étape ? Pourquoi les responsables du Comité de normalisation se voient obligés de porter plainte contre le G36 ? Des interrogations que se font nombre d’observateurs.

Il faut dire que cette crise a commencé depuis la mise sur pied de ce comité par la FIFA. D’abord, c’est le G36 qui projetait ester une action en justice contre le comité de normalisation. Ce groupe protestait contre la fermeture des comptes des fonds qui lui sont alloués.

Le G36 a même demandé la nomination d’un autre cabinet de gestion de fonds (KPMG bis). Un document qu’il a réussi à obtenir par le biais du Tribunal du Première Instance de Lomé. Une situation qui a fait sortir le comité de normalisation de sa tanière. Pour cette dernière, le G36 n’a pas une base juridique pour prétendre faire cette démarche.


A en croire les membres du Comité de normalisation, tout est manigancé par ce groupe pour rendre difficile la mission assignée à Antoine Folly par la FIFA. Il y a un refus de permettre une élection apaisée à la Fédération togolaise de football (FTF).

Pour Antoine Folly, ce sont des agitations des « demeurés », et le G36 s’expose aux sanctions de l’instance mondiale de football.

Il faut le reconnaître, ces querelles intestines ne font que sombrer davantage le football togolais. Puisque les championnats n’arrivent pas à démarrer. L’élection d’un nouveau bureau exécutif de la FTF est hypothétique. Et c’est tout le sport roi qui prend le coup.

Pour l’heure, on attend la décision de la justice à propos de la plainte déposé par le Comité de normalisation contre le G36.

I.K.

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