L’image est encore présente dans nos esprits au moment où nous mettons sous presse, cette information qui malheureusement, n’est pas de nature à réjouir. C’est celle d’un jeune apprenti-chauffeur dont les pieds sont complètement broyés mais qui respirait encore et qui était allongé au bord de la route au niveau de Tchangaidè, localité située à environ 2 km après Blitta en allant à Kara.
A quelques mètres de là, c’est des jeunes qui essayaient d’extirper un militaire d’un véhicule Benz des FAT, qui était coincé sur le siège du coté non-chauffeur de la voiture. Ceci avec le soutien de son compagnon qui était au volant, et qui avait une blessure grave au niveau de la tête.
Voilà brièvement le bilan d’un accident de circulation survenu jeudi 10 octobre aux environs de 13 h 10 mn sur la Nationale N°1, avec de dégâts matériels importants.
Selon le constat fait sur place, c’est un camion grosd porteur communément appelé « titan » qui allait vers le Burkina Faso et un véhicule des FAT venant du sens opposé, qui se sont télescopés. Aux dires des témoins oculaires, le véhicule des FAT a quitté sa trajectoire pour cogner brusquement le coté non-chauffeur du titan, où se trouvait l’apprenti-chauffeur en question.
C’est un 3è véhicule, un bus de transport en commun de couleur blanchâtre, rapporte le chauffeur du titan, qui, dans ses manœuvres de dépassement du gros camion dans un tournant (ce qui n’est pas autorisé dans le code de la route), roulant dans le même sens, a dû freiner brusquement, en apercevant le véhicule des FAT, qui arrivait à vive allure dans l’autre sens. Ce dernier, pour l’éviter à dû dévier pour percuter violemment le gros camion, le coté non-chauffeur où le choc a été plus terrible.
Le patron-chauffer s’en est sorti, faut-il le préciser, sans aucune blessure, même pas une égratignure.
Le bus en question que d’aucuns estimaient être à la l’origine de l’accident, avait poursuivi son parcours sans toutefois s’arrêter. Les tentatives pour le rattraper étaient vaines.
Après une trentaine de minutes et quelques coups de fils de part et d’autres, le militaire blessé, celui extirpé du véhicule, fut amené aux urgences à Sokodé dans un taxi par ses frères d’arme.
Le jeune apprenti-chauffeur, le plus grièvement blessé était toujours là où les premiers secouristes l’ont déposé, au moment où on quittait le lieu du sinistre. Un état de chose vivement dénoncé par la foule en grand nombre, vu l’état dans lequel il était.
L’on s’insurge par ailleurs contre le fait que le véhicule des FAT, avait chargé une moto, des planches, des sacs de charbon de bois, des bidons d’huile et des oranges.
Les fêtes de fin d’année approchent. Prudence sur la route.
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