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Lutte contre le VIH/SIDA en milieu rural agricole : Des pairs-conseillers formés pendant deux jours à Kpalimé
Publié le samedi 12 octobre 2013  |  Savoir News


© Autre presse
Réunion des experts en agriculture de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.


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Une soixantaine d’encadreurs ruraux et membres des organisations paysannes venus de toutes les régions du Togo, ont achevé ce vendredi à Kpalimé (120 km au Nord de Lomé), deux jours de formation sur le suivi-évaluation des interventions de lutte contre le VIH- SIDA et les IST en vue de mobiliser et de mener des campagnes de sensibilisation et d’améliorer le niveau d’information et de connaissance des agents et des populations en milieux ruraux agricoles des cinq régions, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Cette rencontre se situe dans la vision du comité ministériel de lutte contre le SIDA qui est de parvenir à un monde rural agricole sans nouvelle infection (avec 0 décès lié au VIH/SIDA et 0 discrimination des personnes vivants avec le VIH) d’ici 2015 et d’atténuer l’impact du SIDA sur la population rurale agricole infectée et affectée pour qu’elle puisse contribuer au développement socioéconomique.

Organisée par le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) cette formation a pour objectif de permettre aux producteurs formés et nommés pairs-conseillers, d’avoir des connaissances sur les IST/VIH/ SIDA en vue de l’intégration du plan d’action du secteur agricole.

Dr Koffi Gbétogbé, conseiller technique du ministre de l’agriculture (représentant son ministre), Kokou Atawètinè Békéti, directeur général de l’INFA de Tové et Mme Constance Togbonou, étaient présents à la clôture de cette formation.

Aujourd’hui, le sida n’est plus un simple problème de santé mais de développement parce qu’il est une menace pour l’agriculture et la sécurité alimentaire des ménages. Le sida déstabilise les systèmes agricoles et affecte la situation nutritionnelle et la sécurité alimentaire des familles rurales. Il impose une plus lourde charge aux communautés rurales.

En milieu urbain, tous les moyens sont disponibles pour faire passer des messages de prévention, de dépistage et de prise en charge des PVVIH et de distribution des prospectus sur la pandémie. Pendant ce temps, le milieu rural ne bénéficie que de campagnes sporadiques et peu suivies une fois en deux ou trois mois.

C’est pour réduire l’inégalité dans les niveaux d’information entre les villes et les villages que ces encadreurs ruraux et les membres des organisations paysannes sont formés à la lutte contre la pandémie, afin qu’ils sensibilisent les producteurs.

Selon Dr Koffi Gbétogbé, cet atelier de formation des pairs-conseillers revêt une importance capitale pour le monde rural.

"L’impact du VIH/Sida sur les systèmes de production agricole et sur les femmes rurales constitue une réelle menace pour la sécurité alimentaire des familles rurales, cela conduit à la détérioration des mécanismes traditionnels de survie et à la diminution des ressources familiales", a-t-il précisé.

"L’objectif de cet atelier est de former les pairs-conseillers qui seront chargé de sensibiliser nos producteurs, éleveurs et pêcheurs au niveau de leur travail. D’après le rapport de l’ONU-SIDA de 2010, il est ressorti que le sida part de la ville vers les campagnes. Donc nos populations sont devenues des cibles probables pour le VIH", a pour sa part souligné Mme Constance Togbonou.

Au cours des travaux, les pairs-conseillers ont abordé entre autres les thèmes relatifs à l’épidémiologie, aux facteurs de propagation, à la prévention, à la prise en charge des personnes infectées et affectées. Les modalités de l’assistance particulière de l’Etat aux malades du Sida et aux personnes vivant avec le VIH et à l’impact de la pandémie sur la productivité agricole étaient également au menu des travaux.

Les participants ont également passé au peigne fin la notion du dépistage volontaire du VIH/Sida et la manière dont une personne peut vivre positivement avec le VIH/Sida et les moyens d’amélioration de notre défense naturelle devant les maladies infectieuses.

Les travaux de cette formation se sont déroulés en deux phases : la phase théorique et la phase pratique. Rappelons que la dernière phase a consisté à une séance de sensibilisation au profit des étudiants de l’INFA de Tové. FIN

De Kpalimé Maestro Mensah ASSOGBAGUE

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