Une dizaine de pays africains, membres de la Commission des Forêts de l’Afrique Centrale ( COMIFAC), soutiennent la conclusion, lors de la prochaine Conférence internationale sur les changements climatiques prévue à Paris en décembre prochain, d’un accord international permettant de contenir le réchauffement global en deçà de 2 degrés.
Cet accord devra être "ambitieux et contraignant pour être effectif et pouvoir faire face au défi réel posé par les changements climatiques", a déclaré Jean Claude Nduwayo, ministre burundais de l’Environnement, lors de la clôture d’un atelier tenu cette semaine à Bujumbura, qui a réuni les délégués du Burundi, du Rwanda, du Cameroun, du Togo, du Gabon, de la République Centrafricaine, du Congo, du Tchad, de la Guinée Equatoriale et du Sao Tomé et Principe.
Ceux-ci se sont également engagés à prendre conscience des préoccupations de l’Afrique Centrale par rapport à la déforestation afin d’aboutir à un développement durable.
Les participants ont décidé de se lever comme un seul homme dans cette 21ème conférence internationale de Paris (COP 21), en demandant le renforcement des engagements des Etats en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre et d’adaptation aux impacts de dérèglement climatique et financement.
Tout cela devra reposer sur un échange de bonnes pratiques, de transfert de connaissance et des technologies indispensables à une transition vers une économie bas carbone, estiment les délégués.
La COMIFAC, dont le Burundi assure la présidence tournante de deux ans depuis cette année, a pour objectif principal de conserver et de gérer durablement les écosystèmes à travers l’ orientation, l’harmonisation et le suivi des politiques forestières.