Les raisons de la crise sociale qui secoue le Togo selon Yves Palanga et la CNTT

Société

Publié le lundi 6 avril 2015 | Togo Breaking News

© Autre presse par DR
Yves Agui Palanga reconduit à la tête de la Confédération nationale des travailleurs du Togo (CNTT).
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Togo - La Confédération nationale des travailleurs du Togo (CNTT) a entamé une tournée d’information dans toute l’administration togolaise et au niveau du parapublique pour éclairer la lanterne des travailleurs.

Vendredi, les responsables de la CNTT ont entretenu les syndicats du secteur aéroportuaire pour leur faire part de l’évolution des discussions entre le gouvernement et les centrales syndicales.

« Nous voulons que le monde du travail soit un monde apaisé. Ce que nous sommes en train de rechercher est d’avoir un salaire consistant pour mener une vie descente. Ce n’est pas la peine de disperser nos forces ailleurs », a déclaré Yves Agui Palanga, le Secrétaire général de la CNTT.

La position des responsables de la CNTT et des autres centrales est connue : il faut accepter le peu qu’on donne et poursuivre la lutte. Ainsi, la CNTT et ses syndicats membres acceptent les 7 milliards que le gouvernement décaisse pour les fonctionnaires en 2014 et qui sont destinés aux avancements.

Concernant l’augmentation salariale de 30 mille FCFA demandée par la STT, la CNTT trouve la revendication légitime et indique qu’elle doit être défendue par l’ensemble des centrales syndicales devant les autorités.

La CNTT soutient qu’il n’y a pas de plateforme réservée pour la STT et de plateforme réservée pour les autres centrales syndicales. Cette plateforme en question est celle de tous les travailleurs et les bénéfices seront pour tout le monde du travail.

Pour Yves Agui Palanga, la seule solution possible à la crise sociale actuelle est que les responsables de la Synergie « viennent à la table pour dialoguer ».

« Nous sommes tous des togolais et nous ne devons pas prôner la division. Nous devons plutôt prôner la réconciliation entre tous les togolais qui peuvent parler pour le monde du travail puisse trouver une solution à la crise qui est née », a déclaré M. Palanga.

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