Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

CAP 2015 : Nabourema et Améléwonou victimes de leur fragilité au sein de la Céni
Publié le mardi 7 avril 2015  |  icilome


© aLome.com par Lakente Bankhead
La CENI annonce les grands traits de sa prẻparation du scrutin prẻsidentiel de 2015
Lomẻ, vendredi 19 décembre 2014. Les premiers responsables de la Commission Electorale Nationale Indépendante étaient face à la presse togolaise afin de la situer sur son budget de fonctionnement en vue de la présidentielle de 2015.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - Jusqu’alors, aucune raison officielle n’a été donnée pour justifier la démission de Bemba Nabourema et Essem Améléwonou, deux représentants du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) à la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Dans une émission vendredi dernier, le professeur Komi Wolou parlait d’une réorganisation interne au CAP 2015. Mais d’après les investigations, la raison est bien toute autre. Les deux représentants ont payé pour leur fragilité au sein de l’institution.

En effet, Nabourema et Améléwonou sont accusés de laisser faire certaines choses. Ils n’arrivent pas à défendre les intérêts du CAP 2015, et par ricochet, de leur parti l’Alliance nationale pour le changement (Anc) au sein de la Céni. Les informations vont plus loin en faisant état d’une certaine influence qui serait exercée sur eux.

On se rappelle du bulletin voté et adopté en plénière à la Céni. Le candidat du CAP 2015 était le premier sur le bulletin. Mais on ne sait par quelle alchimie, la Céni a tablé sur la position horizontale sur le bulletin, faisait perdre le prestige d’être à la tête des candidats à Jean-Pierre Fabre. On accuse alors les deux représentants de ne pas avoir su défendre cela pour garder la position adoptée en plénière.

On leur reproche également une mauvaise conduite dans l’adoption de la méthode de centralisation des résultats, proposée par le Béninois Clément Aganahi. Ils n’ont pas réagi pour défendre la position de l’Anc qui s’est déclarée hostile au Système unifié de collecte et de centralisation pour les élections et les statistiques (SUCCES).

Pour Jean-Pierre Fabre, c’est un système qui fait partie de la stratégie de fraude mise en place par le pouvoir RPT/UNIR.

Pour le CAP 2015, ces deux représentants sont trop dociles. Par conséquent, ils ont été remplacés par Francis Pedro Amuzun et Jean-Jacques Têko, deux hommes réputés de la ligne dure du parti. Ils sont allés s’ajouter à Edem Atantsi, l’autre dur qui se battrait pas mal contre certaines décisions impopulaires de la Céni pour le compte de l’Anc et du CAP 2015.

Eu égard à cela, des observateurs prédisent d’ores et déjà des débats houleux à la Commission électorale nationale indépendante dans les jours qui viennent.

I.K.

 Commentaires