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Le Prince sacrifie l’école togolaise sur l’autel de ses ambitions personnelles
Publié le mardi 7 avril 2015  |  togo.infos


© aLome.com par Parfait
On respire déjà le parfum des vacances dans les écoles togolaises.


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Que nos lecteurs se souviennent du récent article que nous avions écrit il y a deux semaines pour démontrer que le Prince et sa bande d’amis ne tremblent pas devant les grèves au Togo. Que le devenir des élèves leur importe très peu.

Qu’ils n’en n’ont guère cure dès lors que ces grèves, si répétitives soient-elles se déroulement sans mouvements d’élèves dans les rues.

Ils sont même prêts à encourager ces grèves car l’école n’est pas et ne sera jamais leur préoccupation.

Leur préoccupation, la seule d’ailleurs qui vaut pour eux, tout le monde la connait, c’est le pouvoir et ses avantages immédiats. Point barre.

Et bien, nous avions vu juste, très juste d’ailleurs. Voilà que malgré les deux mois de grèves des travailleurs du Togo, grèves qui ont incontestablement grippé l’administration publique et principalement l’école togolaise, Faure Gnassingbé vient de décider d’une rallonge inconcevable des congés des enfants au Togo. Plus d’un mois encore à passer à la maison après bien sûr les dix premiers jours de congés, et la dizaine de semaines de grève ! Qui dit mieux ?

La raison que le Prince et ses sbires évoquent reste qu’ils veulent réorganiser l’école au Togo. Et très bêtement, ils avancent aussi la question des élections pacifiques qui justifierait aussi ce report incongru et parfaitement inconscient.

Voilà qui dit tout sur l’état mental de nos dirigeants. De vrais saprophytes qui sont prêts à plonger le pays dans le précipice pourvu qu’eux trouvent leur part de dividendes ! Incroyable….

Comment l’on peut-il s’expliquer qu’au moment où les experts de l’UNESCO sont déjà en train de redouter une année blanche du fait des grèves qui ont émaillé les cours au Togo, un pouvoir responsable puisse en rajouter en rallongeant délibérément les congés des élèves au point même de leur accorder des vacances de fait en pleine année scolaire ?

Tout simplement lâche et irresponsable.

En tout état de cause, cela se comprend bien et très bien. Le Prince-héritier ne veut prendre aucun risque, il ne veut rien perdre de ses privilèges et de sa gloire de Chef d’Etat au Togo.

Voilà pourquoi il ne se donne jamais le temps de réfléchir, de calculer quoi que ce soit dès lors qu’il s’agit de son pouvoir.

A une telle allure, les togolais doivent redouter le pire avec le Prince. Ils doivent redouter que ce dernier en vienne à leur tirer dessus s’il observe que la majorité des togolais sont résolus à le faire déguerpir de son piédestal actuel. Car il faut bien observer ce pouvoir, plus la situation se complique pour lui, plus il verse dans la dictature et même à la limite de la démence.

Le report de la rentrée scolaire au 4 mai est une forfaiture et un vrai sacrilège contre l’éducation et même la pédagogie. Mais le Prince et ses amis en ont eu le courage.

Ce qui signifie en clair, qu’ils pourraient encore avoir davantage de courage d’écraser les togolais si au soir du 25 avril ils se rendaient compte qu’effectivement ceux-ci les ont réellement vomis dans les urnes malgré tout le forcing qu’ils ont opéré jusqu’à ce jour.

En clair, il y a réellement danger. Les togolais n’ont pas encore fini de vivre leur chemin de croix avec le Prince. Et tant qu’il se heurtera à leur résistance ici et là, l’homme se donnera encore et toujours des moyens qu’ils soient immoraux ou non, lâches ou non, de tout charcuter pour se frayer le chemin de la survie.

Face à un personnage aussi obnubilé par la folie du pouvoir et de la grandeur, face à un homme qui rampe sous le poids entier de cet opium qu’est le fauteuil présidentiel, que faut-il faire pour se sortir d’affaire ? L’exercice de la pensée profonde est tout simplement lancé. Que chaque togolais triture ses méninges pour en dégager une réponse.

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