À Addis-Abeba, l’Union africaine a réclamé que les chefs d’État en exercice ne puissent pas être poursuivis le temps de leur mandat par la justice internationale. Une position qui a pour effet immédiat de remettre en cause le procès du président kényan Uhuru Kenyatta, qui doit être jugé dans un mois à La Haye. La revendication va maintenant être présentée au Conseil de sécurité de l'ONU par un groupe de contact représentant les cinq régions du continent. Cette demande semble avoir peu de chance d’aboutir, mais au moins l’Afrique a-t-elle réussi à parler d’une seule voix dans ce dossier épineux.
Même s'il y a évidemment eu d'intenses débats durant ces deux jours, l'Union africaine a voulu afficher son unité, mais aussi sa fermeté en ne reculant pas sur ses accusations de racisme sur la CPI qui, en outre, manquerait de respect envers l'institution.... suite de l'article sur RFI