Togo - Le plasticien Camille Azampkpo était connu en 1992 dans le monde de la publicité, mais après il a eu le sentiment de s'identifier à quelque chose. Il a donc poussé sa curiosité sur l'art plastique dans lequel, il développe une technique atypique en récupérant la cuvette émaillée.
Au fait au départ, il commencé par la peinture mais rapidement en 1998, Camille a travaillé avec les termites. "Je laissais des bois aux termites qui les rongeaient puis après je les polissais, j'ai travaillé sur les grandes toiles", se souvient le plasticien qui désormais est ancrée dans la bassine émaillée qu'il a découvert fortuitement.
"Mais ce que je fais aujourd'hui, la bassine émaillée, je l'ai découvert en 1999 en me promenant sur la plage. La mer a rejeté une vielle cuvette que quelqu'un a eu à utiliser sur la côte et j'ai donc ramené à la maison cette cuvette qui portait les traces des intempéries mais avait un dessin approfondi. Je l'ai accroché sur le mur pendant des mois et les amis qui venaient me demandaient est-ce qu'il s'agissait de ma nouvelle œuvre et j'ai compris qu'il faut quelque chose. Après je me suis mis à essayer à dompter cette matière", confie Camille Azampkpo.
Depuis lors, la bassine émaillée tient une place centrale dans l'œuvre de Camille Azamkpo. "C'est la matière mer, c'est elle qui voyage plus de par toutes mes œuvres. L'année passée on était à une exposition collective à Dakar, la totalité des œuvres ont été achetées par les collectionneurs", a déclaré Camille Azamkpo, parlant de son art qualifié d'avant-gardiste par les critiques.
Au demeurant, la technique n'est pas uniquement de la bassine émaillée, ce sont également les matériaux composites. On n'y trouve le bois, les fils de fer, la toile et la cuvette émaillée est au centre. "C'est un travail chirurgical, ce sont les corps séparés qui sont repêchés pour faire un corps", indique le plasticien lui-même.
L'autre singularité chez Camille Azankpo est que chacune des ses collection vient d'une idée.