Togo - L’affaire de l’Indien Lal Varindani contre ETOCOTRANS/IMS rebondit avec la convocation par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Lomé du président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), le pasteur Edoh Komi (au milieu sur la photo), cité à comparaître le 15 avril prochain.
L’annonce a été faite ce mardi lors d’une conférence de presse qui c’est tenu ce mardi au siège du MMLK sise à Hedzranawoe (Lomé) par le pasteur Edoh Komi, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Celui-ci est accusé d’avoir proféré par écrit en date du 10 septembre 2012, des menaces contre la vie ou l’intégrité physique de l’Indien Lal Varindani, directeur de société à Lomé. Dans les mêmes circonstances, il est reproché au défenseur des causes sociales, des faits de nature à porter atteinte à l’honneur et à la réputation de l’Indien.
"Nous avons adressé à Lal un courrier dans lequel il estime que nous avons porté atteinte à son honneur et à sa réputation et c’est pourquoi le procureur de la République nous cite à prévenir le 15 avril prochain pour répondre de nos actes", a déclaré pasteur Edoh Komi.
"Mais nous estimons que cet Indien n’est pas bien placé pour nous traduire en justice puisque ce monsieur n’a pas d’intégrité, il avait licencié 150 employés Togolais. Condamné par la justice à payer ces derniers, cela n’a pas été fait jusqu'à aujourd’hui", a-t-il ajouté.
En rappelle le Mouvement Martin Luther King avait été sollicité par la famille du feu Ayawo Akoli Poku qui avait estimé que son droit était en train d’être bafoué par la justice togolaise dans un litige qu’il avait avec Lal Varindani.