Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Liberté N° 1919 du 7/4/2015

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

TOGO : Affaires des incendies et insécurité à la prison civile de Lomé
Publié le mercredi 8 avril 2015  |  Liberté




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Dans la matinée du vendredi 03 avril 2015, Mohamed Loum a été grièvement blessé et évacué au Cabanon au CHU-Sylvanus Olympio. Il séjournerait actuellement à la Gendarmerie.

Le séjour à la prison civile de Lomé du principal « témoin » dans l’affaire des incendies criminels de Kara et de Lomé, Mohamed Loum, n’est pas de tout repos. Le dimanche 29 mars dernier, la visite de certaines personnes se présentant comme étant des représentants des Organisations de défense des droits de l’Homme (Oddh) a provoqué la colère des détenus et conduit Mohamed Loum à une tentative de suicide.

Cinq jours après ce fait, celui qui aux premières heures de l’incendie du grand marché de Lomé a affirmé être le pyromane à la solde de l’opposition togolaise avant de se raviser quelques jours plus tard, a été victime de sévices.

D’après certaines sources, Mohamed Loum aurait été frappé à la tête par « le chef des prisonniers » dans la matinée du vendredi 3 avril 2015. Des témoins ont affirmé que du sang sortait de ses narines et de ses oreilles. Suite à cette blessure, il a été évacué au Cabanon au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio où il a suivi des soins. Mohamed Loum a été ensuite renvoyé, non plus vers la prison civile de Lomé, mais vers la Gendarmerie où son état de santé se serait encore aggravé. Selon les informations, il aurait craché du sang en fin de soirée de dimanche.

Depuis son transfert à la prison civile de Lomé, Mohamed Loum s’est plaint des conditions de détention ainsi que de l’insécurité. Cette « agression » est révélatrice du climat d’insécurité dans lequel vivent les personnes détenues dans la ténébreuse affaire des incendies. Nous y reviendrons.
G.A.
Source : Liberté

 Commentaires