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Togolaises et Togolais, tous soyons des acteurs de la révolution démocratique
Publié le jeudi 9 avril 2015  |  Togo News


© aLome.com par Lakente Bankhead
Nouvelle marche pour exiger les réformes: ODDH et partis politiques sous le sceau du CAP 2015 se donnent la main sur toute l`étendue du territoire togolais.
Lomé, le 13 janvier 2015, à Bè: des partisans des réformes ont transformé leur marche initiale dans les rues loméennes en sit-in, à cause du défaut de consensus entre les organisateurs et les autorités, sur le point de chute de la marche.


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Permettez-moi de citer : « ERNESTOS CHE GUEVARA : Pour toute grande œuvre il faut de la passion, et pour la révolution il faut de la passion et de l’audace à hautes doses »

«Peuple Togolais de la diaspora et des régions, quelles perspectives allons-nous donner à notre action future ?

Locke, Spinoza, Montesquieu ont fait émerger la notion d’état de droit. Les relations entre l’individu et l’État ont été formalisées ou théorisées, de très longue date, du code d’Hammourabi, aux lois de Solon, Platon dans la République, ou Aristote. La démocratie doit éviter que l’homme ne persiste à demeurer un loup pour son semblable et permette à tout citoyen et dirigeant de se soumettre à la loi. »

La révolution :

La révolution est un phénomène physique qui s’oppose à l’arbitraire, à la torture, aux crimes économiques et politiques.
Elle peut s’opposer à des idées ou à des actes que l’on estime aller à l’encontre de nos convictions, de nos croyances et peut se l’échelle de toute une nation.

Le but à atteindre est d’effacer les perturbations engendrées par une agression, une occupation, une privation de liberté, un harcèlement moral, un état policier, une dictature, une impunité.
L’objectif est la reconstruction pour établir un ordre amélioré, plus juste, plus fraternel, plus humaine.


La révolution se conçoit sous deux formes : active et financière, chacune étant utilisée en fonction de l’appréciation et du tempérament de chacun, du contexte sociopolitique et du but visé.
J’en appelle à la diaspora de financer le CAP 2015 pour le changement. La révolution accompagne le discours, l’effort de soutien d’un dialogue inachevé ou qu’il n’a pas abouti.

Il est à noter que l’association de la réflexion, de l’acte et du discours, implique la notion de responsabilité qui est une donnée fondamentale de la révolution.


La révolution s’inscrit toujours dans le cadre de la défense, du rétablissement de la démocratie.
Elle est le résultat d’une spontanéité, d’une pulsion collective, d’un sursaut national.
La révolution triomphante redéfinit les libertés individuelles, les rétablit au sein d’une nouvelle société et s’efface au profit d’un pouvoir démocratique.
Le pouvoir démocratique issue de la révolution, permet aux uns et aux autres de s’exprimer pleinement en toute liberté.


Cette démocratie pose à la liberté des citoyens un programme exécuté par un gouvernement issu de la majorité des citoyens.
La minorité des citoyens ne se retrouvant pas dans ce gouvernement devrait s’exprimer en alertant l’opinion publique, en usant de son droit d’expression.
Les règles de jeu sont posées à travers le système de la séparation des pouvoirs législatifs et exécutifs ; la séparation de l’Eglise et de l’Etat ; La liberté d’expression et d’association ; les élections libres et régulièrement programmées ; le droit à la propriété ; l’égalité des droits pour tous, notamment à l’éducation, à la santé et à la sécurité qui implique en retour égalité des devoirs pour tous.


C’est en permettant la libre expression de toutes les idées, en ouvrant un dialogue permanent à travers tous les moyens du débat démocratique qu’il est possible de trouver une solution au plan national, régional, communal au débat démocratique, ayant permis aux citoyens électeurs d’être correctement informés, de se prononcer en toute connaissance de cause et l’apaisement s’en suivra.


En démocratie comme en économie celui qui paye ses impôts ou qui a investi dans une entreprise doit pouvoir juger de la qualité de la gestion des décideurs.


Par nos réflexions inventons plutôt une nouvelle façon d’administrer la chose publique.
Cette nouvelle gouvernance, doit reposer un partenariat, entre le citoyen, et le politique.
Le Togo, petit pays de l’Afrique de l’ouest, pays modèle des colonies allemandes s’est engagé depuis la fin des années 90 dans le processus de décompression totalitaire fasciste tropical du clan Gnassingbé, façonné par le système colonial français.



Le clan Gnassingbé soutenu par le bilan désastreux de sa coopération-assistance et par certains leaderships corrompus qui pratiquent la politique du ventre au détriment de l’avenir de la nation Togolaise, refuse le changement exprimé par le peuple dans les urnes depuis 1990.


L’Afrique du parti unique des soldatesques laisse la place à une politique universelle des peuples, mais au Togo, le retour du triptyque « stabilité-sécurité-défense » des intérêts franco-africains remplace toujours dans le système Eyadémaïste le triptyque droits de « l’homme-démocratie-développement » qui s’emblait s’universaliser au lendemain de la chute du mur de Berlin.


Le retour du bâton et la politique de la torture au détriment de la politique de l’indépendance de Justice apporte une odeur diffuse nauséabonde au peuple togolais comme hier sous le parti unique où la délation, la paresse, le pillage, l’arbitraire, l’harcèlement policier et l’impunité sont encouragés par le régime monarchique autoritaire d’obscurantisme de Pya avec des béquilles et des piliers des parti-politiques filiales de la maison mère.
Le peuple togolais lutte depuis 50 ans contre la médiocrité ambiante pour sa dignité où il a écrit en lettre d’or les mots « Liberté-Justice-Paix) mais la roue de la fortune au Togo s’immobilise sur les sinistroses, à savoir la prostitution, les crimes économiques, les crimes politiques, la torture, les épidémies, le sida, la famine, les maladies tropicales, la misère, les rumeurs lancées par les miliciens et les sbires du parti rpt-unir.
S’il y a un concept qui est paré de modernité c’est celui de village planétaire ou de la globalisation qui est l’aboutissement d’une logique qui promeut la vitesse de transmission des informations comme valeur suprême pour informer les citoyens du monde.
Ce concept définit et lie notre sort à celui des autres et nous met au courant de ce qui se passe en un point quelconque d’Afrique, d’Amazonie, de l’Europe, d’Asie, d’Amérique à notre point d’habitation et nous réveille sur notre œil de vigilance.
En Afrique de l’ouest, il y a eu changement de leaderships à la tête de tous les états sous l’influence des peuple de la sous-région, notamment au Nigéria, en Cote d’ivoire, au Ghana, au Benin, au Niger, au Mali, en Guinée etc etc etc.

Il n’y a qu’au Togo où le clan EYADEMA et ses Amis gagnent toujours les élections en courant avec les urnes pour les mettre en sécurité en lançant des gaz l’lacrymogène et en mettant le pays en état de siège où l’étau des militaires et des chars et des armes de guerre pilonnent la population.

On est habitué à des formules faîtes par certains leaderships sbires corrompus piliers de rpt-unir pour masquer la vérité historique dans une lucidité macabre et froide qui préside au comptage de nos morts à Aného, à Atakpamé, à Sokodé, à Tsévié, à Kpalimé, à Dapaon, à Blitta, à Lomé après le passage des hélicoptères de l’armée milicienne du clan, ou à la plage sur la côte maritime.

On a droit après 2005 de recevoir des avertissements pour un rebelote des carnages en 2015 sur radio KANALK SUISSE du sbire Babina Nicolas président provisoire de RPT-UNIR à Paris, fondé du pouvoir de rpt-unir, ami personnel du père dictateur Eyadema et du fils Faure Gnassingbé, de garder nos familles à la maison sinon nous serons responsables de leurs morts, s’ils n’applaudissent pas leur futur hold-up électoral.



Le Togo depuis 2005 est présidé par un demi-dieu, fils du dictateur EYADEMA ETIENNE GNASSINGBE porteur des fantasmes de toute une génération de criminels et de faussaires, qui compte avec délectation, sourire, les morts de la jeunesse togolaise, des femmes, et enfonce le peuple togolais dans le traumatisme.
Peuple togolais faut pas se scandaliser aucun massacre de la population, du peuple noir ne provoquera l’émotion et la tristesse de « Charlie en France ».


Ce qui a retenu l’attention des peuples, c’est que le dictateur fils est allé faire la marche « je suis Charlie » alors qu’il massacre à loisir son peuple, pratique la censure, l’intimidation et le harcèlement des journalistes togolais.

Jusqu’à la victoire :
Femmes Togolaises, mère de toutes les filles et de tous les fils de la nation, jeunesse togolaise, par ta foi, ta témérité, ton courage, ton imagination, tes idéaux, tes visions, ton énergie, nous voici à l’aube du changement au Togo, soyons, soyez les leviers pour transformer de l’ordre arbitraire du clan Gnassingbé de 50 ans en ordre de paix, en ordre de progrès social et économique.


Chefs traditionnels, gardiens des us et coutumes, messagers de la parole des vivants aux morts, implorent les morts togolais pour nous assister à chasser le clan Gnassingbé du pouvoir.


Jeunesse togolaise, femmes togolaise et chefs traditionnels, reprenez la flamme de la lutte héroïque de la dignité de nos aïeux, de nos parents, allons planter le drapeau de la liberté sur les remparts, les barricades, si un seul est troué par des balles et des boulets de la milice des Gnassingbé, si un seul enfant de la patrie git dans le sang par la barbarie, alors courrons tous pour venger cette profanation et ce crime odieux.
Devenons tous des soldats de la liberté, du changement, de l’espérance.

Conclusion :

Peuple togolais, dignes fils de la nation togolaise bravons ensemble la mer des injustices, de l’humiliation, de l’arbitraire de ces derniers 50 ans, et fraternisions-nous pour réussir la victoire finale, le changement dans l’unité de la république.

Jacob Ata-Ayi

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