Les poursuites engagées, pour crimes contre l’Humanité, par la Cour pénale internationale à l’encontre du président kényan Uhuru Kenyatta et de son vice-président, William Ruto, ont profondément agacé l’Union africaine.
L’Union africaine n’a finalement pas mis sa menace à exécution. Réunis samedi en sommet extraordinaire à Addis-Abeba, les présidents du continent n’ont pas retiré en masse leurs pays de la Cour pénale internationale (CPI). Ils ne l’avaient en fait jamais réellement envisagé. Ils ont néanmoins manifesté leur agacement vis-à-vis du tribunal de La Haye, qualifié de «raciste» et «d’impérialiste» par le président kényan, Uhuru Kenyatta. Au centre de ce début de fronde continentale, se trouvent précisément les poursuites engagées, pour crimes contre l’Humanité, par la CPI à l’encontre d’Uhuru Kenyatta et de son vice-président, William Ruto, élus l’an dernier.... suite de l'article sur Le Figaro