En attendant la reprise des classes le mercredi 16 octobre prochain, autorités éducatives et enseignants semblent ne pas s’entendre sur une question de terminologie par rapport au préavis de grève. Pour le Ministre Maganawè des Enseignements Primaire et Secondaire, le préavis de grève a été levé. Toutefois du côté des enseignants, il s’est agi d’une suspension. Mais déjà cet après-midi, une Assemblée Générale des enseignants situera plus l’opinion.
« Les responsables des enseignants viennent de m’informer que le préavis de grève est levé sur toute l’étendue du territoire », a affirmé Florent Badjam Maganawè, hier sur les plateaux de la TVT.
Mais, contacté par notre rédaction, Kalaha Sodja, Porte-parole des Fédérations des Syndicats de l’Enseignement, a apporté un rectificatif dans les propos du Ministre. Il ressort de ses propos qu’il ne s’agissait pas de levée du préavis, mais d’une suspension décidée par les fédérations, signataires du préavis. Raison, le gouvernement leur a « promis qu’il va faire des propositions concrètes avec des chiffres », à condition qu’elles (les fédérations) lèvent le préavis. Mais, après réflexions, faute d’une levée, « les fédérations ont décidé de suspendre le préavis de grève jusqu’à ce soir à 17 heures (hier dimanche soir, ndlr) », a-t-il dit.
Toutefois, a déploré M. Sodja, « jusque-ici, rien n’a filtré. Et on attend demain (aujourd’hui, ndlr) de voir ». Mais de toutes les façons, a-t-il poursuivi, cet après-midi, « il y aura une assemblée générale qui décidera de la marche à suivre, vu l’évolution de la situation »
