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Togo : les enseignants réitèrent leur appel à la grève les trois premiers jours de la rentrée
Publié le mercredi 16 octobre 2013  |  Telegramme228


© Autre presse par DR
AG extraordinaire des enseignants du Togo
Lundi 14 octobre 2013. Les enseignants du Togo ont réagi à la sortie médiatique du ministre des enseignements primaire et secondaire, Florent Manganawè


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Réunis en AG extraordinaire ce lundi après-midi à Lomé, les enseignants du Togo ont réagi à la sortie médiatique du ministre des enseignements primaire et secondaire, Florent Manganawè qui à leur avis aurait voulu faire croire que la grève des enseignants est levée. En réponse au ministre, les enseignants ont fait savoir qu’il n’a pas été question d’une levée de grève dans les échanges de correspondance et les contacts pris mais plutôt d’une suspension de 72 heures d’un préavis de grève qui malheureusement est arrivée à expiration depuis dimanche dernier.

Ainsi dans un courrier adressé au ministre de tutel pour lui signifier la position des enseignants rassemblés dans les six syndicats à l’origine du préavis de grève, au lendemainde cette sortie médiatique, les enseignants disent avoir constaté que « malgré la volonté manifestée par les fédérations à prendre un tel acte, pour un accord avant la rentrée scolaire 2013-2014, aucune démarche de votre part n’a été initiée dans ce sens. Au contraire, vous avez plutôt au cours de l’émission « Plateau de la Semaine » du 13/10/2013, fait une exploitation dudit courrier (un courier en date du 11 octobre 2013, ndlr) de manière à semer la confusion dans l’optique de démobiliser les bases des fédérations des syndicats de l’enseignement ». Une exploitation qui, à en croire ces enseignants, « dès lors, après l’expiration du délai de suspension du préavis de grève en date du 11/10/2013, nous venons par la présente et avec tout le respect dû, vous tenir informé que nous sommes dans l’obligation de reconsidérer notre position ». Et résultat de cette reconsidération de position, c’est que unanimement et sous des applaudissements nourris à la lecture de cet extrait du courrier, les fédérations des syndicats de l’enseignement appellent « tous les camarades enseignants tant des établissements public que confessionnel (catholique et protestant) à observer une grève de 72 h les trois premiers jours de la rentrée scolaire 2013-2014, reconductible si jusque là, aucun accord n’est scellé ».

L’addition devient encore plus salée lorsque l’on apprend de la bouche des enseignants qu’au cas où le gouvernement chercherait à jouer à la montre en traînant les pieds pour faire signer un accord à la dernière minute, la grève sera maintenue.

Faisant office de porte-parole des six fédérations des syndicats de l’enseignement, le chargé à l’information et à la formation de l’USET, Ilébou Yaovi Atsou Atcha, apporte les précisions suivantes sur la demande faite par les enseignants et que les gouvernants se refusent de concéder : « Nous avons demandé qu’on puisse mettre une partie de notre statut particulier de manière à ce qu’on puisse avoir quelques primes en 2014. Nous n’imposons pas que ça soit pratiqué dans son entièreté. Il s’agit de six primes. Parmi les primes, il y a des promesses qui ont été faites. Il y a la prime d’éloignement et la prime de logement. Que l’autorité nous prenne au sérieux, qu’on puisse signer un accord. Nous n’exigeons pas à ce qu’on puisse nous payer avant la rentrée. C’est des accords que nous voudrions voir signer pour que cela puisse être appliqué en 2014 ».

Et Pour d’aucuns qui veulent croire que ces enseignants en font trop, et qu’après deux reports de la rentrée ça suffit et qu’il faille mettre de l’eau dans leur vain, les enseignants rassurent en tout cas que leur volonté est de voir les élèves renouer avec les classes.
G.K, Lomé

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