‘En dépit des efforts déployés par la communauté internationale, les armes continuent par circuler dans de nombreux pays, en Libye, en Côte d’Ivoire, au Mali, en Syrie et ailleurs. Il faut des mesures efficaces pour y mettre fin et préserver ainsi la paix’, a déclaré mercredi Têko Koudouwovo, le directeur de la police nationale, à l’ouverture d’un séminaire consacré à cette question.
La réunion est organisée par la Commission nationale de Lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic des armes légères et de petit calibre en collaboration avec la Cédéao et le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), dont le siège est au Togo.
M. Koudouwovo a rappelé que la lutte contre le trafic d’armes légères était une préoccupation constante du gouvernement. Le trafic n’est pas uniquement destiné à alimenter les guerres civiles, mais aussi le marché de la délinquance.
La porosité des frontières rend les contrôles difficiles. Au Togo comme dans les autres pays de la région, de nombreux braquages se déroulent sous la menace d’armes de guerre comme la célèbre AK47, la Kalachnikov.
‘La situation n’est pas alarmante, juste préoccupante dans certaines régions’, a confié Ali Nadjonbé, le président de la Commission nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic des armes légères et de petit calibre.