L’épidémie de cholera qui sévit en ce moment dans la région maritime du Togo a rappelé aux autorités les vertus de la propriété dans la ville de Lomé. Elles ont décidé d’agir en associant les autorités locales.
Il n’est un secret pour personne que Lomé, jadis, connue pour sa propriété ce qui lui a d’ailleurs valu le nom de « Lomé la belle, Lomé la coquette » a perdu sa lustre d’antan. En lieu et place de cette propriété qui faisait la fierté de la capitale, a laissé place à l’insalubrité manifestée par la prolifération des dépotoirs sauvages, des caniveaux mal entretenus, les eaux usées des ménages jetées sur la voie publique…
Et les conséquences de cette situation est la prolifération du choléra dans la ville. Face à cela, les autorités ont décidé de prendre à bras le corps la situation. C’est ainsi qu’elles ont rencontré ce mercredi après midi à Lomé, les membres des comités de développement des quartiers, les chefs traditionnels et religieux avec à la clé leur demander d’être le relai auprès de leurs communautés des messages de sensibilisation et de conscientisation sur les bonnes pratiques.
« Les populations ne font pas souvent le lien entre les problèmes d’insalubrité et leur santé. Le problème d’insalubrité concerne tout le monde et c’est ensemble que nous devons trouver des solutions », a déclaré un participants.
Pour le ministre de l’administration, Gilbert Bawara, « il faut commencer à réhabiliter Lomé, à lui restituer sa beauté d’antan, faire en sorte que notre capitale soit la vitrine de ce que nous voulons ».
Environ 60% des ménages de Togolais ne dispose pas de fosse sceptique, et 40% n’ont pas de sanitaire.
Notons qu’une épidémie de choléra sévit en ce moment dans la région maritime du pays faisant des décès.